xyz

Si tu es rémois, tu peux envisager de faire l'aller-retour pendant ta formation de contrôleur.
L'A4 t'amène juste devant l'école (si tu es affecté à Noisy le Grand), ça doit faire 2*1h30 de transport quatre jours par semaine, ça reste jouable.

T'as menacé de mort le jury lors de ton dernier passage?

Contrôleur depuis 2022... ça n'implique pas une obligation de rester à la DGFIP jusqu'en 2027? Ou du moins, dans le secteur public?

Bonjour,

Pour les mises en situation, tout est question de bon sens. (Et de respect des règles de déontologie, bien sûr.)
Il n'y a pas UNE réponse idéale, mais différentes possibilités selon ton profil, ta personnalité, tes expériences passées, etc
Le tout est de bien expliquer ton raisonnement.

Déjà, je pense que si on te pose cette question, tu peux demander des précisions au jury:
Qui sont ces collègues qui te critiquent? Des contrôleurs qui travaillent avec toi? Ton patron et un autre chef de service? Des agents que tu encadres?
Et quelle est la nature de ces critiques? Ton style vestimentaire? La qualité de ton travail? Ta façon de manager l'équipe?

Selon les précisions que le jury te donne, ta réponse peut être différente.

J'ai eu une mise en situation similaire lors de mon oral:
Je suis un nouveau contrôleur sorti de l'école qui vient d'arriver sur mon poste, et j'entends les agents de mon équipe devant la machine à café, critiquer ma nomination et mon manque d'expérience.
A titre personnel, j'ai répondu que je fais comme si je ne les avais pas entendu. Je peux comprendre leurs inquiétudes, ils ont peut-être eu une mauvaise expérience avec un contrôleur débutant par le passé. Mais il me suffit de leur prouver que je suis capable de faire mon travail et de tenir mon rôle. Tant qu'ils ne me critiquent pas ouvertement, qu'ils respectent leur obligation de service et leur obligation d'obéissance hiérarchique, ça m'est égal. Ils peuvent dire ce qu'ils veulent entre eux.
 

Bonjour,

J’ai également passé le concours B cette année (avec l’admission à la clé) donc je voulais te donner mon ressenti sur ton expérience.
Pour moi, il n’y a pas de parcours “interdit” pour rejoindre la DGFIP, le tout est d’arriver à justifier ton parcours via ta présentation et tes réponses aux questions du jury.
L’important, c’est qu’il ait une cohérence entre ce que tu as fait avant et ton projet actuel de rentrer à la DGFIP. Et il faut que ta candidature soit une suite logique et positive dans ton évolution personnelle ou professionnelle.
Donc bon, tu peux dire qu’après avoir travaillé dans le milieu associatif, tu as voulu continuer à œuvrer pour l’intérêt général de façon différente, tout en ayant de meilleures possibilités de carrière.
Ou bien que tu as eu un problème avec ton dernier avis d’imposition et qu’en discutant avec le fonctionnaire de ton centre des impôts, tu t’es intéressé à son travail, et que tu t’es aperçu que ce métier te conviendrait bien pour une raison x ou y.
Mais il ne faut pas que ta réorientation donne le sentiment d’être subie, comme si un échec dans un autre secteur t’as amené par hasard ou par défaut à tenter le concours. Et il ne faut pas non plus que le jury pense que tu es là uniquement pour la sécurité de l’emploi. 

Tu peux rejoindre la DGFIP avec n’importe quel parcours, tant que tu l’expliques bien. J’ai croisé des gens qui ont réussi le concours l’an dernier après avoir été profs ou bibliothécaires, donc je ne pense pas qu’un cursus dans les Humanités soit rédhibitoire.

En revanche, si le jury a décelé à travers ta présentation ou tes réponses, que toi tu pensais que ton cursus était un désavantage… alors là c’est un autre sujet.
Parce que ça lui donnera envie de fouiller un peu, plus pour voir comment tu réponds quand tu es en difficulté. Et parce que si tu n’as pas confiance en tes capacités, alors le jury n’a pas de raison d’avoir confiance en toi non plus.

Je voulais également rebondir sur ta phrase “La discrimination relative au parcours ne peut être justifiée en aucun cas du moment où la volonté, l'envie et la motivation, ainsi que les connaissances, sont réunies.”.
Parce qu’il y a un élément que tu n’as pas mentionné et qui est peut-être le plus important de tous, c’est le savoir-être. Le jury cherche des futurs collègues avec qui ils auraient envie de travailler, des gens qui ont la bonne attitude, les bons comportements.
Tu peux dire toutes les bonnes choses, avoir toutes les bonnes réponses aux questions qui te sont posées. Mais si tu les dis de la mauvaise façon, si tu laisses transparaître des signes d’énervement, d’agacement ou d’ennui, alors il est tout à fait possible que le jury ne te donne pas la moyenne. Parce qu’ils considèreront que tu ne seras pas un collègue agréable, ou ils auront peur que tu crées des conflits avec les contribuables. 

Et pour déterminer si tu es un bon candidat, le jury n’est pas du tout obligé de répartir ses questions de manière équitable entre questions personnelles, connaissance de l’environnement économique et financier et mises en situation.
S’il estime nécessaire approfondir une partie plus que l’autre, il peut tout à fait le faire.

A titre personnel, j’ai eu deux questions personnelles rapides, trois mises en situation vite fait à la fin, et le gros de mes questions a été sur l’environnement économique et financier, pour vérifier mes connaissances et demander mon avis sur certains sujets. J’ai des amis pour qui ça a été l’inverse complet, beaucoup de questions personnelles et presque pas de connaissances. Et ils ont eu aussi le concours avec un beau classement, comme quoi la nature des questions ne préjuge en rien de la note finale. 

Je t’invite à attendre ta fiche de note pour vérifier que c’est bien l’oral qui a posé problème. (Parfois les impressions à la sortie de l’entretien sont très trompeuses.) Et si c’est le cas, je te conseille de ne pas te décourager et de retenter ta chance l’an prochain. Si tu prépares bien ta présentation, que tu anticipes les questions relatives à ton parcours en les travaillant à l’avance, et que tu te pointes le jour de l’oral avec un grand sourire et de la bonne humeur, tu auras déjà une longueur d’avance sur beaucoup de candidats.

Bon courage pour la suite!