Préparation orale contrôleur DGFIP

Moi, je mettrai bien mes motivations, ne serait-ce que pour conclure le speech

Toulib64,
Si tu parles de Al, il conseille juste de ne pas dire qu'on souhaite un poste précis (brigade de vérif dans ce cas si je me rappelle bien) mais il ne dit pas qu'il ne faut pas évoquer nos motivations.

Pareil je pense y inclure les motivations

Oui Cathou, je me suis mal exprimée
Il n'a pas dit de ne pas parler de ses motivations, mais, par contre, il conseille de ne pas citer un domaine/métier bien particulier
(exemple : contrôle fiscal, comptabilité hospitalière ....ou que sais-je).
Le risque étant la question "et si vous n'obtenez pas le domaine que vous voulez ?".

Seulement, je trouve mes motivations un peu pauvres sans cela car c'est une de mes principales motivations.
Voire même sans en parler, et avec mes autres motivations, le jury pourrait me demander pourquoi je n'ai pas postulé ailleurs. Je ne sais pas
si c'est très clair là :whistle:
Je ne sais pas trop comment faire ....J'ai encore quelques semaines pour peaufiner tout cela.

En fait, je sais pourquoi j'ai fait cette confusion concernant le contrôle fiscal : sur le site du ministère, dans la liste des métiers
qu'on peut obtenir dès la sortie de l'école, ce métier était bel et bien précisé.
www.economie.gouv.fr/recrutement/metiers...rutement-categorie-b

Comme quoi, entre ce qui est annoncé et la réalité, il y a un monde ...

touli64 écrit: Dans ma présentation orale, je souhaiterais dire que je suis intéressée par le contrôle fiscal.

Seulement, si j'ai bien compris, impossible d'en faire pour un contrôleur en SIE ?

En SIP, il me semble qu'un contrôleur peut faire des contrôles sur pièces. Et sur place ?
Et en BCR, il y a des contrôleurs ?
En BDV, il y a des contrôleurs ?

En claire, je ne voudrais pas parler de contrôle fiscal dans ma présentation de 5 minutes et me tirer une balle dans le pied parce que les contrôleurs n'en font pas !!!

Pensez-vous judicieux, toujours dans la présentation, de donner son diplôme de plus haut niveau si le jury prend le contre-pied en rétorquant "vous ne pensez-pas avoir trop de diplômes pour un concours de catégorie B ? " ?
Peut-être vaut-il mieux ne pas en parler pour éviter de tendre une perche ?

Avant tout, la présentation, c'est la présentation. Il n'y a pas de raison de parler de ses motivations puisqu'il faut présenter son parcours. C'est au jury de demander les motivations de chacun. Il peut le faire en vous demander à la fois votre parcours et vos motivations, mais s'il ne le demande pas, je pense qu'il ne faut pas le faire puisque ce n'est pas ce qu'attend le jury.

Ne t'étend pas trop sur ta motivation du contrôle fiscal. Je pense de toute façon que c'est une des motivations les plus données (c'est un peu l'image des services fiscaux : le contrôle fiscal). Et, comme d'autres membres l'ont dit précédemment, il faut bien avoir des motivations pour la DGFIP en général et ses autres missions pour prouver que tu as vraiment envie d'intégrer les Finances publiques quelle que soit ton affectation.

Si tu est contrôleur, tu peux être affecté en gestion publique (pas de contrôle fiscal), en direction (pas de contrôle fiscal), en service foncier et cadastral (pas de contrôle fiscal), en service d'enregistrement ou service de publicité foncière (pas de contrôle fiscal), en service informatique (pas de contrôle fiscal) et j'en passe. Ce n'est pas pour détruire tes ambitions , mais simplement pour te préparer au fait que le jury risque de te le faire remarquer et que ça ne lui donnera pas forcément envie de t'accueillir à la DGFIP si la seule mission que tu veux n'est le contrôle fiscal et rien d'autre dans tout l'éventail des missions possibles de la DGFIP. Le jury peut aussi penser que tu ne connais pas toutes les missions de la DGFIP dont certaines peuvent être tout aussi intéressantes (le contrôle n'est d'ailleurs pas toujours intéressant), c'est-à-dire que tu ne t'es pas suffisamment renseigné sur cette administration.
Il ne faut pas avoir honte de ses vraies motivations : changer de carrière, pérenniser sa situation professionnelle en réduisant le risque de licenciement (surtout pour ceux qui en ont déjà subis) ou tout simplement avoir (ou récupérer) un emploi rémunéré régulier (c'était mon cas :whistle: ).

Un contrôleur peut faire du contrôle en SIP, mais tous les contrôleurs de SIP ne font pas forcément de contrôle. Et même si le contrôleur contrôle, ce n'est pas forcément toute l'année puisque les SIP fonctionnent beaucoup par périodes suivant chaque échéance.
En SIE il n'y a pas de contrôle, ce sont soit les PCE (pôles de contrôle et d'expertise) soit les brigades de vérif.
En PCE il y a très peu de contrôleurs et ceux-ci ont généralement une grande expérience pour avoir le droit d'être en PCE.
En brigades de vérif il n'y a pas de contrôleur puisque pour être vérificateur il doit falloir être inspecteur. Attention aux sigles : BDV = brigade départementale de vérifications (rattachée à la direction des Finances publiques du département) ; BRV = brigade régionale de vérifications (rattachée à la direction spécialisée de contrôle fiscal) ; il existe aussi une (ou plus ?) brigade nationale de vérifications.
Pour des contrôleurs il existe aussi les brigades de fiscalité immobilière dont la mission principale est le contrôle de l'ISF et des droits de mutation et succession. Encore une fois, il faut avoir de l'expérience et aussi de l'ancienneté puisque ce sont des postes demandés et peu nombreux.
Seules les brigades de vérifications effectuent du contrôle sur place (c'est cela qu'on appelle les vérifications pour vérifier la comptabilité des entreprises) tous les autres les effectuent uniquement du bureau.

Concernant tes diplômes comme ta situation personnelle et professionnelle, je crois que je l'ai déjà écrit : il vaut mieux être franc en ne mentant pas sur sa situation. Des candidats surdiplômés il y en a beaucoup.
Mais ce n'est pas parce que l'on a un diplôme élevé qu'on devient inspecteur. Ça peut être parce que le diplôme n'est pas lié à des fonctions d'inspecteur, parce que tu n'as pas exercé des emplois en rapport avec ton diplôme et donc que tu as perdu tes connaissances ou bien simplement parce que tu n'as pas d'expérience comme agent encadrant toute une équipe et servant de ressource ou de support pour tes subordonnés.
Dans ce cas tu peux tout à fait préférer intégrer la DGFIP en tant que contrôleur avant de devenir inspecteur pour acquérir des connaissances, de l'expérience et des capacités d'encadrer, surtout pour des missions que tu ne connais pas forcément (la fiscalité et la gestion publique ne sont pas vraiment connue en dehors de la DGFIP). Cela montre à la fois que tu as envie d'acquérir connaissances et expérience, que tu as l'ambition de réussir des concours supérieurs et que tu ne te surestimes pas.

jessy2013 écrit: Y'a t'il des règles de déontologie concernant les tenues vestimentaires des agents ?? (type de coiffure, type habils) en termes de droits ??

Car aux questions suivantes: Votre collègue arrive un tee shirt, piercing que faites vous ? Je pourrai lui conseiller de changer de tenue vestimentaire mais est ce que je pourrai lui imposer une tenue vestimentaire dans le service ??

Pour la plupart des missions, il n'y a pas de règle supplémentaire à la simple bienséance. Tu parles des personnes en tee-shirt, mais c'est un vêtement très porté même au contact du public. Je ne vois donc pas quelle pourrait en être la critique. Au contraire même puisque la volonté de la DGFIP est d'être au contact des gens sans barrière « costume-cravate » qui donnerait une image de l'administration au-dessus de la population.
Je connais aussi quelques agents avec des piercings et ça n'a pas l'air de choquer quelqu'un. D'autant qu'il faudrait justifier qu'un tee-shirt ou un piercing est malséant ou dégradant aujourd'hui.

Bien entendu, certaines missions comme celles rattachées aux directeurs ou les vérifications de comptabilité en entreprise peuvent exiger une certaine présentation.