Oraux du 9 Janv au 13 Janv - témoignages

SD écrit: Hello,

Oh moi je vous avais préparé un roman, alors je le maintiens, vous avez même ma présentation. En jaune les questions techniques ou perso et en vert les mes.

Paris,
le 12 janv convoquée à 13h15
passé à 14H28

Le jury : vous avez 2 minutes pour vous présenter, il est 14h28, à vous.
Moi : Je suis XX, j’ai 50 ans, j’habite la Seine et Marne et suis en recherche d’emploi depuis plus de 18 mois.
J’ai un baccalauréat technologique G1, option techniques administratives.
J’ai 28 ans d’expérience dans le privé dont 20 au sein d’un grand groupe.
Mes expériences professionnelles les plus significatives en rapport avec le métier d’agent ont été :
Tout d’abord un poste de vacataire sur les hippodromes à l’enregistrement des paris. J’ai appris à compter vite et juste tout en gérant des joueurs pressés et excités.
J’ai aussi été secrétaire-comptable au sein d’une petite structure et effectuai la facturation, le recouvrement et les relances clients. J’ai appris l’autonomie et à m’auto-contrôler.
J’ai également eu plusieurs emplois en tant que gestionnaire services généraux et gestionnaire parc automobile ou en autre j’avais en charge la gestion des amendes et la TVS. J’ai appris la notion de service, l’esprit d’équipe, à maîtriser parfaitement l’informatique mais aussi à avoir un bon relationnel avec un public varié et exigeant.
Honnête, intègre et travailleuse sont les qualités qui me définissent.
Mes motivations sont :
(là un petit blanc dû au stress, trou de mémoire) la fierté d’être fonctionnaire et d’intégrer la DGFIP pour ses emplois nombreux et variés mais surtout pour ses missions et plus particulièrement celles liées à la fraude fiscale et à l’immobilier, et également la mutation géographique et les évolutions de carrière. Et enfin, pour conclure, le besoin de travailler d’un point de vue financier est aussi un facteur important.
Merci à vous.
Le jury femme : ok, pourquoi la fierté d’être fonctionnaire ?
Moi : parce que pour moi c’est une grande famille, il y a une solidarité, c’est structuré, organisé et je trouve ça important.
Elle : (quand je prononce le mot solidarité, elle lève les yeux au ciel) solidarité ? Ah oui et alors si vous avez un collègue qui ne fait rien de ses journées, comment réagissez vous ?
Moi : Et bien, je pense que lors d’une pause café, je lui en toucherai deux mots et lui dirai que c’est pas sympa par rapport à l’équipe et qu’il devrait se ressaisir. Si par la suite, je vois que rien ne change, alors j’irai en parler à mon responsable car je considère qu’il n’est pas normal qu’une personne se préserve au dépend de ses collègues. Et je crois que de toutes façons, quelqu’un qui ne fait rien ça se voit forcément par rapport à sa charge de travail et que mon responsable à des objectifs à respecter et à atteindre, donc forcément il se rendra vite compte de la charge de travail de ceux qui ont de la conscience professionnelle et de celui qui ne fait rien .
Elle : Et si votre responsable est nouveau, qu’il vient d’arriver et qu’il se rend compte de rien, c’est qu’il est incompétent ?
Moi : non, je pense juste qu’il y aura certainement un petit temps de transition nécessaire et que s’il a ce poste c’est qu’il a toutes les compétences nécessaires, ce sera juste une question de temps pour qu’il se rende compte des choses.
Le jury homme : Et pour vous quelle est la différence entre le privé et le public ?
Moi : Tout dépend de quoi on parle, du recrutement ?
Lui : non, du travail.
Moi : Et bien je pense qu’il ne doit y avoir de différence, des 2 côtés, on attend des compétences.
Elle : (un peu agressive) quoi vous vous dites que le public n’est pas compétent ?
Lui : (il la coupe et reprend) non, elle a dit compétence pour les deux.
Moi : Je pense que des 2 côtés on a une charge de travail à accomplir et on doit l’honorer le mieux possible.
Lui : Et si je vous parle de pointeuse !
Moi : Ah, ben je trouve ça très bien, je suis pour dans un soucis de transparence et d’honnêteté.
Lui : Mais si celui qui fait rien, en fait il prend beaucoup de pause café ?
Moi : Je pense que très vite il sera sanctionné pour incompétence professionnelle après avoir été mis en garde à plusieurs reprises.
Elle : Est ce qu’on est fonctionnaire en dehors de son travail ?
Moi : Oui, on est soumis au secret professionnel et à la discrétion professionnelle et également à la réserve.
Lui : Quelle est la différence entre le secret et la discrétion ?
Moi : Le premier vise les dossiers des contribuables dont je m’occupe et le second veille à défendre et protéger la réputation et les informations de l’administration
Elle : Quelle est la différence entre gestion publique et fiscalité ?
Moi : (grosse panique, la GP c’est pas ce que je visualisai le mieux…) Euh, pour résumer, je dirai qu’il y en a un qui gère ce qui se passe à l’intérieur et l’autre à l’extérieur, les particuliers et les entreprises. La gestion publique va s’occuper de contrôler et d’exécuter les dépenses des collectivités et des établissements publics et aussi tout ce qui est lié au domaine, l’autre va plus effectuer du recouvrement même s’il apporte aussi du conseil. (là je suis en stress intérieur grave, car je sais que je ne suis pas claire et que je zappe plein de truc ; panique girl).
Elle : intérieur, extérieur ? qu’est ce que vous voulez dire ?
Moi : Et bien intérieur tout ce qui est lié à l’administration public, comme les établissements publics locaux d’enseignement, les collectivités locales (je transpire), c’est plus lié aux dépenses et la fiscalité aux recettes. (je me mettrai des claques!).
Lui : Bon imaginons j’ai été à l’hôpital, à qui je paie la facture ?
Moi : vous payez à l’hôpital, celui ci reverse le paiement à la trésorerie.
Lui : ok, mais je n’ai pas payer en temps et en heure, à qui vais je avoir à faire ?
Moi : directement à la trésorerie .
Lui : ok mais comme vous le savez il y a de moins en moins de trésorerie et celle d’où j’habite, a fermé, ou vais je aller ?
Moi : Dans un service des impôts des particuliers ou tout sera géré.
Lui : qu’est ce que vous en pensez qu’il y a de moins en moins de trésorerie ?
Moi : Je pense que d’un point de vue côté contribuable, c’est embêtant car ça demande à faire plus de kilomètre mais d’un point de vue efficacité et amélioration du service rendu et d’optimisation des coûts de fonctionnement, ça se comprend et ça va dans une bonne logique.
Elle : Vous êtes à l’accueil et 2 personnes arrives énervées, comment réagissez vous ?
Moi : Je garde mon sang froid et reste calme, je ne vais pas rentrer dans leur énervement bien au contraire, j’essaierai de les calmer, en leur disant que plus ils se calment et mieux je serai à même de pouvoir les aider directement ou de les aiguiller au mieux.
Elle : Oui mais il y en a un qui fait un malaise ?
Moi : Ah et bien là on est sur un autre domaine, j’alerte et je porte secours.
Lui : Comment ça vous alertez ?
Moi : En fonction de la gravité, j’appellerai mon responsable ou le ferai appelé par un collègue à proximité ou directement les secours.
Lui : l’un ou l’autre ?
Moi : si je considère que c’est un simple malaise, mon responsable. Si il s’est ouvert le crâne en tombant, alors directement les secours.
Lui : Donc en fonction de la gravité ?
Moi : Oui, dans tous les cas, j’alerte ou fais alerter et je porte secours.
Lui : Vous êtes secouriste ?
Moi : Oui
Lui : Ah d’accord.
Lui : Bon le dimanche matin, j’aime bien aller au marché et pour y aller je mets sur ma veste l’insigne du parti politique que j’affectionne, qu’en pensez vous ?
Moi : Vous êtes en effet libre de vos opinions politiques mais limité à une obligation de réserve, par conséquent vous devez rester modérer, donc je dirai non !
Lui : Donc je prends mon insigne et je le mets dans mon salon.
Moi : dans votre chambre (en souriant)
Lui : Vous nous avez parlé de la fraude fiscale, qu’est que vous pourriez y faire comme travail ?
Moi : Je pourrai effectuer du contrôle de dossier sur pièces.
Lui : à bon à votre niveau ?
Moi : (j’assume!) oui j’y participerai au moins.
Lui : du contrôle de dossier sur pièce ! Y a quoi d’autres contrôles possible ?
Moi : oui le contrôle sur place.
Lui : (il sourit grave) Vous connaissez quelqu’un à la DGFIP ?
Moi : non
Lui : Comment vous êtes vous préparé à ce concours ?
Moi : par internet
Lui : souris et dit : internet à répondu à vos questions ? (genre j’ai une relation avec mon pc et il me fait des interrogations!)
Moi (je ris)  et lui dit : non ! j’ai beaucoup lu, pour être honnête au départ, j’étais un peu perdue, puis petit à petit j’ai de mieux en mieux compris, en devenant de plus en plus assoiffée de connaissances. Il est vrai que par moment je faisais des glissements de terrain et devais me recentrer afin de rester sur les grandes lignes. Mais j’ai beaucoup aimé découvrir la dgfip.
Elle : Et pourquoi la DGFIP, plus qu’un autre ministère ?
Moi : J’avais regardé les différents ministères et c’est celui qui m’attirait le plus. En fait j’ai toujours eu l’idée d’intégrer la fonction publique car j’ai effectué des jobs d’été au ministère de la défense et c’est donc quelque chose que j’avais en tête et puis j’ai été pris dans la spirale du privé et surtout d’un poste occupé pendant 20 ans, et aujourd’hui sans emploi, car dans le privé passé 45 ans, il est vraiment vraiment difficile de décrocher un emploi.
Lui : de quel ministère dépend la dgfip ?
Moi : du ministère de l’économie et des finances.
Lui : et de quels autres domaines ce ministère s’occupe t il ?
Moi : Le numérique, l’industrie (je m’arrête) c’est ce genre de domaine que vous voulez entendre ?
Lui : non, les autres directions.
Moi : ah la DGCCRF, la DGDDI
Lui : C’est quoi les droits indirects ?
Moi (je n’en peux plus et le trou de mémoire m’envahit) : et bien c’est la TVA intracommunautaire (mais dans quelle case de mon cerveau j’ai été chercher ce mot ! Je le dis et en m’entendant je sais que c’est pas ça, mais rien n’arrive à mon esprit pour me corriger!), les droits de douane (j’oublie les droits d’enregistrement au passage!).
Lui : la TVA intracommunautaire c’est quoi ?
Moi : J’achète un produit en Chine, je devrai m’acquitter d’une TVA liée à la France et c’est donc cette somme d’argent.
Lui : La Chine c’est pas intracommunautaire.
Moi : je lui souris et lui dis : c’est pas le bon motivation
Lui (il hoche la tête, pour dire on s’est compris) .
Elle : A quel endroit aimeriez vous travailler ?
Moi : J’aimerai bien travailler en province, j’ai toujours vécu en Ile de France.
Lui : Bon concernant les nouveautés à la DGFIP
Moi (je l’interrompe un peu en souriant) : Oh y en a beaucoup !
Lui : oui c’est vrai, alors donnez m’en une, celle que vous voulez.
Moi : Le prélèvement à la source ?
Lui : très bien, dites moi.
Moi : C’est une modification de mode de paiement de l’impôt sur le revenu, qui prend en considération les événements de la vie du contribuable, sans en modifier le mode de calcul.
Ses avantages sont qu’il n’y a plus le décalage d’un an, que les changements de vie du contribuable sont pris en compte et que ça sera mieux réparti car ça lissera sur 12 mois au lieu de 10.
Lui : C’est quoi les événements de vie ?
Moi : Et bien si l’année dernière vous avez eu un gros salaire et que cette année votre salaire est moindre, votre impôt sera en proportion des revenus du mois, c’est un peu ça l’idée, c’est qu’on est plus à devoir payer sur des salaires d’avant mais actuels.
Lui : Avez vous déjà été en contact de public ?
Moi : Oui sur les hippodrome…
Lui (il me coupe) : Ah oui, pardon avec des joueurs énervés.
Moi : en rigolant : non excités.
Lui : sourit également : ah oui c’est vrai excités ! Bon il est 14h48, l’entretien est terminé, nous vous remercions.
Moi je me lève, ramasse mes affaires tout en disant, c’est moi qui remercie, je vous souhaite une bonne fin de journée. Au revoir.
Eux : merci, au revoir.


Récap : 23 questions techniques ou perso et 7 mises en situation

hello !!

ouahh la vache tu as une mémoire incroyable, pour ma part je ne me souviens que de quelques mises en situation et surtout de ma présentation, après le tout s'étant fait sous forme de dialogue ininterrompu je ne me souviens plus de tout, au final tu as quel ressentit ? car pour ma part je n'ai aucune idée si cétait bon, mauvais, ou moyen...

petite question c'est normal de n'avoir aucune question sur notre présentation?

Filière : Administrative
Domicile : Rouen
Lieu de convocation : Paris
Date de convocation : 12/01/17
Heure de convocation : 8h30
Heure réelle : 10h10 (je crois)
Durée : 20 min

présentation d'un peu moins de 2 minutes je pense. j'ai parlé de mon parcours et de ce qui m'a poussé à passer le concours. puis j'ai terminé en présentant qqs qualités qui entraient en adéquation avec le poste

pour les questions :
- si j'ai passé d'autres concours (j'ai un master)
- si je les ai réussi
- comment j'ai préparé les concours
- si j'étais une célébrité
- comment je conçois une bonne équipe
- 2 devoirs et 2 droits + explications
- les différents services et où je souhaiterais travailler
- si j'étais mobile
- discussion autour de la modernisation de la dgfip/réduction du nombre de fonctionnaires
- un adjectif qui me qualifie

pour les mises en situation :
- vous êtes à la caisse et vous vous faites braquée. pourquoi a t-on moins d'espèces en caisse
- un usager fait un malaise
- un collègue ne travaille pas
- votre chef en instance de divorce vous demande le dossier concernant sa femme


j'ai répondu sans trop de problèmes à l'ensemble des questions.. j'ai essayé d'argumenter au maximum par contre, j'ai peur d'avoir donné l'impression de prendre trop d'initiatives par rapport à la catégorie C...
sinon, j'ai clairement fait ressentir mon stress et ça m'énerve un peu car ça me définit pas du tout.. après je suppose qu'ils ont conscience qu'on n'est pas comme ça dans la réalité..

harpiehuppée écrit: Filière : Administrative
Domicile : Rouen
Lieu de convocation : Paris
Date de convocation : 12/01/17
Heure de convocation : 8h30
Heure réelle : 10h10 (je crois)
Durée : 20 min

présentation d'un peu moins de 2 minutes je pense. j'ai parlé de mon parcours et de ce qui m'a poussé à passer le concours. puis j'ai terminé en présentant qqs qualités qui entraient en adéquation avec le poste

pour les questions :
- si j'ai passé d'autres concours (j'ai un master)
- si je les ai réussi
- comment j'ai préparé les concours
- si j'étais une célébrité
- comment je conçois une bonne équipe
- 2 devoirs et 2 droits + explications
- les différents services et où je souhaiterais travailler
- si j'étais mobile
- discussion autour de la modernisation de la dgfip/réduction du nombre de fonctionnaires
- un adjectif qui me qualifie

pour les mises en situation :
- vous êtes à la caisse et vous vous faites braquée. pourquoi a t-on moins d'espèces en caisse
- un usager fait un malaise
- un collègue ne travaille pas
- votre chef en instance de divorce vous demande le dossier concernant sa femme


j'ai répondu sans trop de problèmes à l'ensemble des questions.. j'ai essayé d'argumenter au maximum par contre, j'ai peur d'avoir donné l'impression de prendre trop d'initiatives par rapport à la catégorie C...
sinon, j'ai clairement fait ressentir mon stress et ça m'énerve un peu car ça me définit pas du tout.. après je suppose qu'ils ont conscience qu'on n'est pas comme ça dans la réalité..

J'ai exactement le même ressenti que toi, j'imagine qu'on est plus ou moins dans la même situation, d'autant plus que nous ne connaissons pas nos notes du QCM et du cas pratique, impossible de se situer dans la masse des 4400 et quelques candidats admissible, donc on se pose encore et encore de plus en plus en plus de questions par rapport à notre oral. Je suis comme tout le monde et me pose cette fameuse question : ai-je été bon à l'oral? finalement il ne faut pas oublier qu'il y a les note du qcm et du cas pratique à prendre en compte, en gros très difficile de savoir si on a réussi ou pas, y a qu'une chose à faire attendre les résultats.

Keweel,
en fait ce que j'appelle les questions bonus c'est lorsque M. m'a dit c'est fini et que Mme a repris en disant : non, non pas encore.
ce n'est nullement un signe mais crois moi qu'à ce moment là mon stress a comment dire "éclaté" car lorsqu'elle m'a demandé le nom de notre ministre gros bug j'ai même fermé mes yeux histoire de me reconcentrer (mon cerveau avait calculé FINI), et j'ai dit : "je connais, Oh le bug !" c
Ce à quoi elle a répond : "C'est sûre".
Puis j'ai sorti Michel sapin même pas M. juste Michel Sapin, instant de lucidité.