accepter ou refuser le concours?

Balekarlo écrit:

Lerilia écrit:

Befa88 écrit:

lulugrise écrit: Bonjour à tous,

Admis au concours externe, je me pose de questions sur le fait d'accepter ou refuser le concours du fait des changements de règles pressenties pour la rentrée 2019. Si le rang du classement est pris en
compte, je pense malheureusement renoncer au concours de crainte de me retrouver en région parisienne et d'être ainsi bloqué plusieurs années. Je précise que je suis dans la toute fin de la liste et pas de possibilité de rapprochement.Certains diront, l'IDF ce n'est pas si mal ou encore pourquoi avoir passé ce concours à affectation nationale et j'en passe. Mais avec une certaine ancienneté en tant qu'agent, je me disais ue je pouvais obtenir un département de mon choix et non par défaut.
Y en a-t-il parmi vous qui pensent renoncer au concours si l'affectation se fait au rang de concours ou pour d'autres raisons d'ailleurs?

Du coup, tu as accepter ou refuser?

Tout dépend de ce à quoi tu peux prétendre. Je fais partie de cette nouvelle scolarité inspecteur, j'ai une collègue qui devait être classée genre 90e en Liste Complémentaire externe.

Pour le calcul, y avait 511 externe admis, 250 (et qq en interne) + LC appelée bref avec l'interclassement interne/externe, elle était classée genre 800e +

Elle avait un rapprochement conjoint dans son département qui était ouvert pour 3 ou 4 postes (Le Morbihan) et elle a eu en affectation le morbihan. Sachant qu'il y avait eu un max de demande dans ce département.

Donc tout espoir n'est pas perdu

Effectivement, les rapprochements c'est vraiment très (trop ?) avantageux.
Tu peux être le 59ème et dernier appelé de la LC, il te suffit d'un PACS blanc à la dernière minute pour avoir un choix prioritaire sur le 1er de la LP sans rapprochement.

Quand j'avais réussi le concours C, j'avais cru comprendre qu'un rapprochement te faisais gagner un "pourcentage" de places au classement. Que nenni ! Ca te fait carrément passer devant TOUS les non-rapprochements. Je me souviens d'une fille qui était genre 900 eme de la LC du C (soit quasiment 2000ème du classement final) et qui avait obtenu son vœux numero 1 (sur un département très fermé) juste grâce à un PACS (ni mariage ni enfants).

D'où la quantité de "faux" rapprochements.

La aussi on pourrait débattre du "juste" / "injuste". Surtout que les règles ne sont pas vraiment claires la non-plus. Avant le concours, ça faisait gagner un "pourcentage" de places et au final, après le concours, ça permet de doubler tous les non-rapprochements.

+ 1
J'irai même plus loin, pour moi la bonification pour rapprochement de conjoint devrait être remise en cause (je le dis d'autant plus facilement que je suis moi même marié ).

Pas d'accord Choucroune !

Si tu supprimes la bonification pour rapprochement de conjoint, tu décourages toutes les personnes mariées ou pacsées qui craignent le célibat professionnel !
De facto, tu accordes un privilège aux célibataires qui n'hésitent pas à quitter leur région en cas de réussite.
Certes, ils devront s'éloigner temporairement de leurs parents, leurs frères et soeurs, leurs amis, mais est-ce comparable avec un conjoint et des enfants ? Franchement ?

Au contraire, je trouve que la priorité devrait être donnée aux mariés avec enfants, suivis des mariés puis des pacsés (le mariage ayant plus de poids qu'un simple pacs, autrefois signé à la va-vite pour profiter du rapprochement justement) !

Supprimer le rapprochement du conjoint et des enfants, c'est au final de la discrimination envers les chargés de famille qui subissent alors davantage de désagréments que les célibataires !

Quant à l'ancienneté, elle devrait également être pris en compte, dans la mesure où elle l'était encore il y a peu et que celles et ceux qui ont patienté de nombreuses années pour s'en prévaloir ne méritent pas qu'on leur refuse cet avantage maintenant qu'ils ou elles pourraient enfin en profiter à leur tour !

lilian écrit: Pas d'accord Choucroune !

Si tu supprimes la bonification pour rapprochement de conjoint, tu décourages toutes les personnes mariées ou pacsées qui craignent le célibat professionnel !
De facto, tu accordes un privilège aux célibataires qui n'hésitent pas à quitter leur région en cas de réussite.
Certes, ils devront s'éloigner temporairement de leurs parents, leurs frères et soeurs, leurs amis, mais est-ce comparable avec un conjoint et des enfants ? Franchement ?

Au contraire, je trouve que la priorité devrait être donnée aux mariés avec enfants, suivis des mariés puis des pacsés (le mariage ayant plus de poids qu'un simple pacs, autrefois signé à la va-vite pour profiter du rapprochement justement) !

Supprimer le rapprochement du conjoint et des enfants, c'est au final de la discrimination envers les chargés de famille qui subissent alors davantage de désagréments que les célibataires !

Quant à l'ancienneté, elle devrait également être pris en compte, dans la mesure où elle l'était encore il y a peu et que celles et ceux qui ont patienté de nombreuses années pour s'en prévaloir ne méritent pas qu'on leur refuse cet avantage maintenant qu'ils ou elles pourraient enfin en profiter à leur tour !

Ça peut tout à fait se discuter. En plus, pourquoi faire une hiérarchie entre le PACS et le mariage? Tu peux très bien avoir des enfants sans être marié ou pacsé, je ne vois pas pourquoi cela devrait être un bonus supplémentaire au rapprochement.
Une union civile (PACS ou mariage) concerne les deux personnes qui l'on passé ensemble, pas les tiers, vouloir passer un concours risquant de t'envoyer ailleurs en France fait partie de la décision de passer le concours et de l'accepter. Faire des enfants ou se marier sont des choix libres, de même que passer le concours, j'accepte mal l'idée d'imposer aux autres, par ses choix personnels, une priorité sur les postes. Quand on est dans le privé et que l'on cherche du travail, on est forcé de devoir bouger, tu ne dis pas à ton employeur que tu restes dans ta région parce que ça te convient d'avantage.
C'est injuste pour ceux qui n'ont pas d'enfants et qui sont plus performants au concours. Le principe du concours est justement d'évaluer et de classer les candidats selon leurs capacités uniquement et d’être récompensés par un choix de poste plus proches de tes préférences. Le rapprochement est déjà une entorse à ce principe. Je comprend tout à fait le problème d’être séparé de sa famille mais dans ce cas là pourquoi ne pas prendre en compte les divorcés? Eux aussi ont le droit d’être proches de leurs enfants après tout... C'est tout le problème de prendre en compte les situations personnelles ça crée toujours des inégalités car les situations sont diverses et toutes défendables.

lilian écrit: Pas d'accord Choucroune !

Si tu supprimes la bonification pour rapprochement de conjoint, tu décourages toutes les personnes mariées ou pacsées qui craignent le célibat professionnel !
De facto, tu accordes un privilège aux célibataires qui n'hésitent pas à quitter leur région en cas de réussite.
Certes, ils devront s'éloigner temporairement de leurs parents, leurs frères et soeurs, leurs amis, mais est-ce comparable avec un conjoint et des enfants ? Franchement ?

Oui ç'est comparable, je l'ai vécu...

Chalendil écrit: C'est injuste pour ceux qui n'ont pas d'enfants et qui sont plus performants au concours. Le principe du concours est justement d'évaluer et de classer les candidats selon leurs capacités uniquement et d’être récompensés par un choix de poste plus proches de tes préférences. Le rapprochement est déjà une entorse à ce principe..

De la même manière, il est plus "facile" (je mets d'énorme guillemets) d'avoir un bon classement quand tu es célibataire, sans enfant que lorsque tu as une vie de famille et encore plus pour ceux qui ont une vie de famille en étant divorcé.
Le rapprochement de conjoint peut alors dans ce cas compenser le manque de temps que tu as eu, par ta vie familiale, pour performer aux concours.

On peut discuter des jours et des jours sur ce qui est juste ou pas mais la règle étant là, il faut faire avec. Si on commence à partir sur des "oui mais si ceci, oui mais si cela" tu trouveras toujours une raison d'être déçu/lésé par ton affectation.