Résultats d'admission Concours Commun C 2020 - Liste Complémentaire

Je te remercie, car maintenant je suis persuadée que ce n'est pas (ou pas seulement) cette histoire de crayon de papier qui m'a pénalisée. Tout est à revoir, quoi.

ZLATANED écrit: C'est frustrant parce que je sais que j'ai bossé, je dis pas que je suis au top ou autre par rapport aux autres, non loin de là, mais j'estime avoir tout donné pour pouvoir faire bonne figure, à priori ça ne leur a pas convenu.
De plus je peux pas m'empêcher de réviser pour l'oral donc je me prépare toujours à répondre à un maximum de MES que je trouve sur internet ou des bouquins, donc je pourrais jamais réagir de façon totalement naturelle face au jury, pour moi un oral ça se prépare, à la DGFIP on dirait que ce sont plus des tests de personnalité que des tests d'efficacité.

Je me permets de rebondir sur ce passage.

Les autres étaient peut-être tout simplement meilleur que toi... une qualité dans le milieu professionnel en général c'est de savoir analyser à froid et de (se) remettre en question.

Concernant ce que tu exprimes par rapport à la préparation, tu fais erreur. Paraître naturel dans son propos verbal alors que l'on maitrise par cœur son sujet est tout à fait possible. C'est même probablement ce que savent faire ceux qui ont les meilleurs notes à l'oral. C'est un travail de fonds et de longue haleine autant que celui sur les connaissances.
Cela vaut pour un oral de concours mais aussi pour n'importe quel examen ou entretien professionnel.
Il te faut apprendre à temporiser, à respirer, à réfléchir vite pour ressortir le propos adéquat, à regarder les membres du jury, à marquer de courtes pauses après avoir appuyé un mot puis reprendre. Bref, ça s'apprend et c'est d'ailleurs très important pour la présentation aussi.

En outre, cela a déjà été dit mais il y a le non-verbal : l'attitude.
Tout ne se contrôle pas, surtout dans le stress : serrer ses mains, tapoter du pied ou du doigt, baisser les yeux, regarder ailleurs, faire de grands gestes, l'intonation de la voix, les mimiques du visage, etc...
Ce sont autant d'indicateurs qui reflètent quelque chose.
En conclusion, il faut être le plus naturel possible et avoir de la conviction car si tu dis jaune mais que tu penses vert, il est facile de se trahir par le non-dit.

J'apporte une précision également.
Le jury décèle quelquefois à l'oral C des candidats qui ont toutes les qualités pour être A, dans le positionnement, dans les connaissances, dans le savoir-être.
L'oral qu'ils font n'est pas du tout du niveau C attendu et ils ont quand même de très bonnes notes.
Le jury ne pénalise pas un candidat car son niveau est trop bon pour un agent C.
Il respecte le fait que le candidat ait choisi de se présenter à ce concours et ait des raisons qui lui sont propres.

C'est mon opinion, et elle n'engage que moi, mais je ne trouve pas que tes réponses méritent plus de 12,75 ZLATANED (et je dis ça sans méchanceté, c'est un honnête feedback, d'autres pourront rebondir).

ZLATANED écrit: Les trois MES que j'ai eues :
- Un ami se vante de ne pas payer ses impôts que faites vous ? Réponse : Je lui explique que de par mes fonctions je suis tenu par l'article 40 du code pénal de dénoncer tout crime ou délit dont je prends connaissance, et que par conséquent ma responsabilité est engagée, je l'encourage donc à régulariser sa situation, et pourquoi pas passer par le site oups.gouv.fr lié à loi Essoc et permettant le droit à l'erreur.

Pour moi, citer un article du Code pénal dans un oral où on attend des réponses d'ordre général est maladroit. C'est d'autant plus maladroit que le jury attend des candidats qui certes connaissent les limites à ne pas dépasser (divulguer des informations confidentielles, participer à de la fraude fiscale etc.) mais qui savent aussi rester bienveillants, et pour le coup citer à un AMI le Code pénal ça fait plus Judge Dredd qu'autre chose. Mais ce qui est encore plus maladroit, c'est que l'article en question n'est pas correctement cité... puisque les crimes et délits concernés par cet article doivent avoir été portés à la connaissance du fonctionnaire "dans l'exercice de ses fonctions", et donc certainement pas en dehors du travail dans un cadre amical (et au passage, au niveau de la responsabilité, cet article n'entraine pas de sanctions pénales).

ZLATANED écrit: - Le responsable des fournitures prend des fournitures pour chez lui que faites vous ? Réponse : Je reste pédagogue mais je lui explique c'est considéré comme du vol et que je ne peux pas permettre ça (le type du jury me coupe et me dit "ah non c'est pas du vol, je prends") je rebondis en disant que c'est malgré tout interdit, que les fournitures sont ici pour l'administration et qu'on ne peut pas laisser les gens se les approprier pour les ramener à la maison.

Attention, pour moi, faire preuve de "pédagogie" avec des collègues qui sont au même niveau que vous (voir même hiérarchiquement au dessus), c'est condescendant et à éviter. Attention aussi aux formules du genre "je ne peux pas permettre ça" pour un agent C qui n'est pas dans des fonctions d'encadrement (et qui là aussi fait carrément Judge Dredd, surtout pour une question de fournitures de bureau...). D'autant que comme le disait très justement bikou, en pratique comment est-ce que tu sais que les fournitures en question ne sont pas destinées à un travail à la maison (surtout en période COVID) ou tout simplement à être restituées le jour suivant ? Accuser un collègue de vol sans en avoir une certitude absolue, c'est grave.

ZLATANED écrit: - Un collègue à 2 mois de la retraite n'a plus envie de bosser que faites vous ? Réponse : Je fais tout d'abord preuve de pédagogie en m'entretenant avec ce collègue en privé pour lui expliquer qu'il a des obligations de service, et que si il ne travaille pas ça risque d'avoir un impact sur le travail du service, j'essaye donc de l'encourager à travailler

Pareil que pour la question précédente et je rejoins ce que d'autres ont déjà mentionné : tu te places ici en contrôleur/inspecteur plus qu'en agent. Tu peux bien évidemment avoir une discussion informelle avec ton collègue, mais à partir du moment où tu commences à parler "d'obligations de service" et à "encourager" une personne qui travaillait peut-être déjà à la DGFIP avant que tu sois né, tu n'es clairement plus dans ton rôle.

C'est de plus en plus évident en lisant tes réponses que tu n'es pas suffisamment capable de te remettre en question. :fou3lc

Vous pouvez me juger autant que vous voulez j'en ai rien à foutre .
Je sais que j'ai fait un bon oral, ma prestation a été bonne, il n'y avait pas que ces MES, il y avait d'autres questions techniques sur la DGFIP auxquelles j'ai su répondre, ma prestation ne méritait pas un 12,75 je le sais c'est moi qui était présent le jour de l'oral , l'an dernier j'étais pas capable de sortir les missions d'un agent C et je prends 13,5, mais à priori y'a rien qui cloche :lol: .
De toute façon j'en ai fini avec ce concours, la part de hasard est trop grande, il faut que j'accepte que ma personnalité n'est pas adaptée à cette administration qui cherche plutôt des gens mous qui se taisent et restent cantonnés à leur poste d'agent C, un collègue qui fout rien juste parce qu'on est agent C on est censé ne rien pouvoir dire, et on s'étonne que la fonction publique se casse la gueule, puis de toute manière le gouvernement cherche à tuer la fonction publique en essayant de baisser un maximum les dépenses publiques et notamment les dépenses de personnel, je vais reprendre mes études et viser mieux que ça.
Bon courage à tous et toutes pour votre prochaine affectation.