solpro

Perso, je ne regrette pas du tout mon choix d'avoir quitté l'En et d'avoir intégré la Dgfip.
Je m'y retrouve autant sur le plan financier que sur le plan intellectuel.
je peux à nouveau me dire "je suis "à nouveau" utile".

Perso, je considère que l'herbe est bien plus verte à la Dgfip qu'à l'EN.
Elle le sera sans doute moins que hier et qu'aujourd'hui dans les années à venir mais franchement..... j'aurai dû intégrer la Dgfip bien avant.


 

Perso, en octobre 21, j'ai été logé à la Cordée.
Petit apparatement avec coin cuisine; bruits des voisins/voisines et à 20 minutes à pied de l'école avec si marche et non bus, une jolie montée vers le fort (enfip).
10 minutes du métro, lui-même à 10 minutes du centre (st jean).
c'est assez pratique et appartement meublé, etc...

FREDFRED0049 wrote:

 

Bonjour,
Les suicides ne sont pas l'apanage de l'EN. Il y en a partout, y compris aux finances.
Quant au sombre tableau que vous peignez de l'EN, je suis désolé, mais pour y avoir contractuellement exercé, dans le 1er degré pendant 6 ans, je ne partage pas du tout votre vision. Le matin, lorsque je me levais, je me sentais utile, mon travail avait un sens.
D'ailleurs, j'envisage fortement y retourner en septembre prochain!
Peut être que vous n'étiez tout simplement pas faite pour ce métier? Dans ce cas, vous avez eu raison d'en partir, dans l'intérêt de votre santé, mais également dans celle des élèves.
Bonne chance pour votre reconversion.

Bonsoir à tous
Je réponds en tant qu'ancien enseignant (31 ans comme prof en lycée pro) et aujourd'hui à la DGFIP en tant qu'inspecteur.
Depuis que je suis à la Dgfip je me sens, à nouveau, UTILE. Oui, je suis utile pour mes collègues (mes agents me le disent et ma cheffe me le dit très souvent). A l'EN, je suis passé du statut "utile" à .... à quoi je sers maintenant. Et pourtant, j'en ai eu des "missions" que j'ai demandées : responsable informatique (rupn), "bras droit" de mon inspectrice en étant animateur de ma spécialité, et en faisant de temps en temps des "inspections" (de contractuels). Mon entourage pro m'a toujours dit que 'j'étais fait pour ce métier".... Maintenant, mon "nouvel" entourage me le dit aussi car je prends "plaisir" à accompagner mes collègues à la DGFiP dans leur travail en proposant des améliorations. Je vise à devenir "formateur" à la DGFiP mais pas "enseignant" (j'habite bien trop loin de tout).
Je confirme que à l'heure actuelle l'EN est "sombre" ; je l'ai quittée il y a 3 ans maintenant et c'est de pire en pire. J'ai de très nombreux contacts avec mes anciens collègues et ils vont tous dans ce sens : il faut fuir ! et j'ai eu raison de fuir me disent-ils.
Je vais totalement dans le sens de Isabelle LJ

OUi, je confirme que à la Dgfip, "on" est mieux payé que dans d'autres ministères (je pense à l'EN par exemple où j'ai passé 30 ans de ma vie).
Mais bon, l'éternel comparaison privé/public n'est qu'un éternel recommencement.

 

Pourquoi ne pas se présenter aux oraux de l'externe ?  Au final, si tu es admis et que tu es mieux classé, cela te permettra d'avoir plus de chances d'obtenir un de tes voeux ? Je me trompe ou pas ?