Concours Externe Contrôleur des Finances Publiques 2020 (partie2)

Bonjour à tous,

la propagation du virus en Chine a atteint son pic de propagation par jour au bout de 15 jours, et ne connaît un enrayement de sa propagation qu'au bout d'un mois et demi (c'est à dire actuellement).
Il s'avère que l'Europe semble suivre pour l'instant le même chemin (source : www.franceinter.fr/coronavirus-cinq-grap...lution-de-l-epidemie ).
En France nous avons commencé à avoir des personnes infectées il y a une 10e de jours, si on peut se reposer sur le même schéma que la Chine (ce qui m'a l'air tout à fait raisonnable, nous pouvons peut être même envisager un scénario plus favorable aux vus des mesures gouvernementales et des conditions météorologiques à venir), le virus atteindrait alors son pic, vers une stagnation du nombre de personnes atteintes, dans environ 1 mois.
Rapport à ces informations et à l'allure générale des prises de décision gouvernementale, il me semble alors très peu probable que le concours soit maintenu à dates initialement indiquées (mon discours enflammé était alors bien différent il y a trois jours encore auprès de mes proches sur le maintien des épreuves).
Voyons le côté positif : nous serons une promo très méritante et certainement reconnu historiquement par nos futurs confrères de la DGFiP (je suis évidemment dépité de la situation comme une grande majorité, tout en comprenant les différentes mesures prises).
Par ailleurs j'ai commencé à recevoir une annulation de logement pour un autre séjour métropolitain, j'imagine alors qu'un certain nombre d'entre nous risque de recevoir une annulation de logement également (peut être même de transport) dans les dates du concours.
Bon courage à tous dans cette épreuve, dans ces épreuves.
Kévin.

Je trouve tout cela très éprouvant nerveusement.
Je n'arrive plus à réviser car trop d'incertitudes et ça me démotive.
Qu'on ait une décision demain, par pitié.

fourmi rouge écrit: Bonjour à tous,

la propagation du virus en Chine a atteint son pic de propagation par jour au bout de 15 jours, et ne connaît un enrayement de sa propagation qu'au bout d'un mois et demi (c'est à dire actuellement).
Il s'avère que l'Europe semble suivre pour l'instant le même chemin (source : www.franceinter.fr/coronavirus-cinq-grap...lution-de-l-epidemie ).
En France nous avons commencé à avoir des personnes infectées il y a une 10e de jours, si on peut se reposer sur le même schéma que la Chine (ce qui m'a l'air tout à fait raisonnable, nous pouvons peut être même envisager un scénario plus favorable aux vus des mesures gouvernementales et des conditions météorologiques à venir), le virus atteindrait alors son pic, vers une stagnation du nombre de personnes atteintes, dans environ 1 mois.
Rapport à ces informations et à l'allure générale des prises de décision gouvernementale, il me semble alors très peu probable que le concours soit maintenu à dates initialement indiquées (mon discours enflammé était alors bien différent il y a trois jours encore auprès de mes proches sur le maintien des épreuves).
Voyons le côté positif : nous serons une promo très méritante et certainement reconnu historiquement par nos futurs confrères de la DGFiP (je suis évidemment dépité de la situation comme une grande majorité, tout en comprenant les différentes mesures prises).
Par ailleurs j'ai commencé à recevoir une annulation de logement pour un autre séjour métropolitain, j'imagine alors qu'un certain nombre d'entre nous risque de recevoir une annulation de logement également (peut être même de transport) dans les dates du concours.
Bon courage à tous dans cette épreuve, dans ces épreuves.
Kévin.

Je suis globalement d'accord avec toi. Malheureusement, pas sur la comparaison avec la Chine. La mentalité en Chine n'est pas la même, le régime politique non plus. Les lanceurs d'alertes ont été muselés, les gens contaminés emmurés chez eux à Wuhan, il y avait un véritable confinement qui a, d'ailleurs, toujours lieu à Wuhan. La Chine a tardé à réagir mais moins que nous et elle a réagi FORTEMENT en hésitant pas à confiner des dizaines de millions de chinois.

Chez nous actuellement, c'est un "lockdown", autrement dit, tout est fermé mais ce n'est pas un confinement. Si des gens ne veulent pas respecter les règles du jeu et de solidarité, ils n'en feront qu'à leur tête.
Je vous donne un exemple simple de différence de mentalité entre la Chine et nous : Hier soir, le PM annonce les mesures. Réaction de beaucoup de français -> TOUS AU BAR/RESTAURANT pour "une dernière murge avant la fin du monde" sur Paris. Lol ? On vous dit de rester chez vous et limiter les déplacements. Après je comprends, y a une volonté de décompresser car les prochaines semaines vont être austères. Mais vous voyez où je veux en venir.

On ne peut pas comparer l'évolution de l'épidémie en Europe avec la Chine. On met plus de temps à réagir et beaucoup de citoyens ne prennent pas la chose au sérieux. Mathématiquement, le pic de l'épidémie risque d'être plus haut et plus tardif. Mes propos peuvent paraître alarmistes. Il n'en est rien, j'essaye d'être réaliste. Respectons juste les consignes, gestes barrières, etc.

Concernant le concours, on en saura + les jours à venir, on n'a pas la réponse. Lundi, on aura des informations .

EDIT : Par ailleurs, le virus survit dans les pays plus chauds ou tropical (Brésil, Afrique du Sud, Egypte, etc..) alors concernant la hausse des températures, aucune certitude sur la baisse de son impact chez nous. Il semblerait que cela ne soit pas un virus saisonnier comme la grippe. On manque de recul.
Source : www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/202...6031092_4355770.html

Je partage tes inquiétudes ZackS.

Plus on tardera à agir, plus la crise durera. Je comprends vos inquiétudes concernant la suite du concours ; mais là, il s'agit d'une situation exceptionnelle où des (dizaines ? centaines de ?) milliers de vies sont en jeu. Beaucoup de ceux qui s'étaient renseignés sur ce virus savaient qu'il ne s'agissait pas que d'une "petite grippette".

Ça fait tout de même une dizaine de jours qu'on attendait le passage en phase 3 ; on a plutôt pu avoir le sentiment durant ce temps là d'une inertie dont l'Histoire jugera à terme si elle était coupable ou non, accompagnée d'une communication de crise pouvant faire penser à celle déployée en 1986 concernant Tchernobyl.
Beaucoup de stagiaires actuellement en formation n'étaient pas rassurés en Île de France face à cette situation et de la multiplication du nombre de contaminés. Je pense à mes collègues ayant un handicap, à ceux qui viennent de loin et effectuent les trajets quotidiennement et étant dans un état de fatigue. Beaucoup d'entre eux n'étaient pas rassurés cette semaine, et certains ont fait des malaises.

Il y a la crainte que la stratégie adoptée soit celle de la stratégie de 'l'immunité collective" comme en Allemagne et en Grande Bretagne, le 1er conseil de défense en France sur le coronavirus s'étant tenu le 29 février.
Des mesures ont été prises ce week-end, en espérant que le coût humain de ce retard sera le plus faible possible.
Depuis les années 90 la médecine de ville et les hôpitaux font face à des mesures permanentes d'économies ; dans le même temps, la population du pays a augmenté et a vieilli.
Le nombre de lits disponibles n'a pas suivi, au nom de la médecine ambulatoire et de la compression des frais ; le risque dans un tel contexte serait que des dizaines de milliers de concitoyens, en quelques semaines, le paient de leur vie parce qu'il n'auraient pas accès aux soins dont ils auraient pu bénéficier il y a encore 25 ans.

Dans ce contexte, il est à craindre que les oraux ne se déroulent pas avant 2 mois.

newtiti37 écrit: Je partage tes inquiétudes ZackS.

Plus on tardera à agir, plus la crise durera. Je comprends vos inquiétudes concernant la suite du concours ; mais là, il s'agit d'une situation exceptionnelle où des (dizaines ? centaines de ?) milliers de vies sont en jeu. Ceux qui s'étaient renseignés sur ce virus savaient qu'il ne s'agissait pas que d'une "petite grippette".

Ça fait tout de même une dizaine de jours qu'on attendait le passage en phase 3 ; on a dû se contenter durant ce temps d'une inertie dont l'Histoire jugera à terme si elle était coupable ou non, accompagnée d'une communication de crise pouvant faire penser à celle déployée en 1986 concernant Tchernobyl.
Beaucoup de stagiaires actuellement en formation n'étaient pas rassurés en Île de France face à cette situation et de la multiplication du nombre de contaminés. Je pense à mes collègues ayant un handicap, à ceux qui viennent de loin et effectuent les trajets quotidiennement et étant dans un état de fatigue. Beaucoup d'entre eux n'étaient pas rassurés cette semaine, et certains ont fait des malaises.

Des mesures ont enfin été prises ce week-end, en espérant que le coût humain de ce retard sera le plus faible possible.
Depuis les années 90 la médecine de ville et les hôpitaux font face à des mesures permanentes d'économies ; dans le même temps, la population du pays a augmenté et a vieilli.
Le nombre de lits disponibles a été divisé au nom de la médecine ambulatoire et de la compression des frais ; le risque dans un tel contexte serait que des dizaines de milliers de concitoyens, en quelques semaines, le paient de leur vie parce qu'il n'auraient pas accès aux soins dont ils auraient pu bénéficier il y a encore 25 ans.

Dans ce contexte, et sachant que traditionnellement lors d'une situation de crise et celle-ci ne semble pas y faire exception, il y a le risque de passer de l'inertie la plus totale à l'excès de zèle, il est à craindre que les oraux ne se déroulent pas avant 2 mois.

Autant je partage ton discours sur la réduction du nombre de lit et sur l'évolution du domaine de la santé en France, autant je pense qu'il faut relativiser vis à vis de la situation, notamment en France ou on a un des meilleur système de protection au monde malgré la récession de notre protection sociale française.
Il faut voir les chiffres au concret, le plus alarmant est la propagation du virus, quant au taux de létalité il est, assez haut pour s'en inquiéter mais relativement faible au final... (taux de létalité autour de 3% qui chute littéralement pour les personnes de moins de 40 ans à moins de 0.5%), comparé à Ebola avec taux de propagation similaire (2.2 pour le Covid et 2.5 pour Ebola), le taux de létalité lui n'a rien à voir (on passe de 3% pour le Covid à 63% pour Ebola...) (source : www.francetvinfo.fr/sante/maladie/corona...19-ncov_3813291.html ).
D'ici à le comparer à Tchernobyl (un million de mort selon certaines estimations), nous avons une certaine marge je pense.
Sans rentrer dans les détails je ne suis pas vraiment favorable à la politique du gouvernement (et encore c'est un euphémisme), mais en gestion de crise sanitaire j'ai la sensation qu'ils prennent plutôt la bonne orientation, cependant ce dernier point ne reste qu'un point de vu subjectif.