Oral IFIP 2019

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il y a 5 ans 2 mois - il y a 5 ans 2 mois #130280 par LO87
Réponse de LO87 sur le sujet Oral IFIP 2019
Bonjour,

Alors comme convenu, voici les thèmes que j’ai abordés avec les membres du jury :

Oral de motivation :

J’ai déroulé ma présentation sans problème, j’ai respecté les 5 minutes.

Aucune question sur les missions de la DGFIP.

Les thèmes abordés/questions :

- l’impact du BREXIT sur le budget de l’Etat,

- comment contredire un chef en réunion,

- un chef qui prend sur la caisse,

- le montant de la dette ? Est-elle importante ?

- l’impôt est-il juste,

- quel est l’impôt le plus important,

- ce qui m’a le plus marqué en 2018,

- le PAS,

- parmi les droits du fonctionnaire, celui que j’estime être le plus important.

Oral d’option comptabilité :

J’ai tiré au sort un sujet sur les amortissements dérogatoires et la définition d’un actif/passif.
J’ai fait l’exercice au tableau sans aucune difficulté particulière.
L’entretien se poursuit par des questions sur l’ensemble du programme parmi les thèmes suivants :

- les créances en devises,
- les principes comptables,
- la consolidation,
- le métier du CAC/différence entre CAC et comptable,
- seuil de rentabilité,
- bilan fonctionnel,
- coefficient de déduction,
- intégration fiscale,
- imputation rationnelle des charges fixes.

J’ai sûrement oublié une partie.

Ressenti sur les épreuves :

Oral de motivation :

Jury très fermé, que des questions de mise en situation malgré un cursus assez riche ; j’ai effectué un stage à la DGFIP ; je suis comptable de formation ; j’étais dans le privé ; puis dans la fonction publique d’Etat avant d’atterrir à la territoriale.

J’ai quand même essayé de répondre à une bonne partie des questions.

Enfin, je crains d’avoir une note en dessous de la moyenne. J’ai l’impression que mon cursus ne les intéresse pas : aucune question sur ma présentation, mon expérience, les missions de la DGFIP.

Oral d’option :

Jury sympathique et ouvert.
J’ai répondu presque à toutes les questions. Je suis content de ma prestation. Je vise une très bonne note au-dessus de 15.

Conclusion :
Ce que j’ai constaté dans ce concours : la chance ; il y a une forte disparité entre les jurys. Les chanceux vont tomber sur un jury ouvert et qui aime revenir sur l’expérience, sur les missions de la DGFIP ; d’autres malheureusement vont tomber, malgré une très bonne préparation, que sur des questions de mise en situation professionnelle ; et subir la bonne ou mauvaise humeur du jury.

Bonne chance à tous et dites-vous que ce n’est qu’un concours, les plus méritants et chanceux vont passer.

NB : mes excuses pour les fautes
Dernière édition: il y a 5 ans 2 mois par LO87.
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il y a 5 ans 2 mois #130284 par Xrayyyy
Réponse de Xrayyyy sur le sujet Oral IFIP 2019
En effet, la chance.
Tu as dû tomber sur mon jury pour te taper le BREXIT d'entrée de jeu (avec en plus contredire le chef), tu vois là, comme ça, spontanément, j'aurais pas su quoi dire dans la seconde.
Soit je dis, "attendez je réfléchis", soit je sors une connerie.
Le problème de sortir une connerie, c'est que si le jury revient sur ta connerie, et que tu en ressors une deuxième, et que le jury revienne encore dessus, bah y a de grande chance de finir sur le tapis.
Bon aller, on va repiocher une autre boule l'an prochain.

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il y a 5 ans 2 mois - il y a 5 ans 2 mois #130429 par Gabriel-31
Réponse de Gabriel-31 sur le sujet Oral IFIP 2019
Bon c'est à mon tour de revenir sur mes entretiens :) .

Je préfère vous prévenir d'avance, je vais surement éditer mon post un peu plus tard car j'aimerais que celui-ci soit le plus complet possible afin d'aider au mieux les candidats qui le passeront par la suite, mais au vu de l'heure tardive je pense que je vais pour l'instant me concentrer sur l'essentiel.

Impressions avant l'oral : Autant être honnete, j'étais pas hyper motivé avant de me rendre à ces deux oraux. D'une part parce qu'en tant que faux-externe, j'ai pu avoir des retours de collègues qui étaient cadre A et qui m'avaient dit qu'en gros, le métier ne correspondait pas vraiment à leurs attentes (plus de paperasse à gérer qu'autre chose) et qu'au bout de 6 mois de révisions (A et B) je commençais vraiment à saturer. D'autant plus qu'en débarquant à Paris, j'ai vraiment eu un mauvais sentiment envers cette ville, et je me suis dit que j'avais vraiment pas envie d'être affecté ici. Donc je me suis pointé à l'oral avec l'idée de ça passe tant mieux, ça casse ben tant pis. Pour la précision, j'ajoute que j'ai déjà passé deux oraux de concours par le passé, et que j'ai eu 15 à chaque fois.

Oral d'éco : Deux sujets tirés ; "Travaille-t-on trop peu ?" (on dirait plus un sujet de Bac de philo ou d'une émission de Taddéï qu'autre chose mais bon) et "Le rôle de la BCE dans les crises souveraines". A la base je m'étais orienté vers le sujet de la BCE, puis crise d'angoisse, je me suis dit que c'était peut-être un sujet piège où il fallait faire la distinction entre l'UE et la BCE et je me suis rabattu sur le sujet sur le travail.

J'ai fait un plan qui ressemblait grosso modo à ça :
I/Oui
A/Vu par l'angle de la productivité
B/Vu par l'angle du chômage

II/Non
A/Des analyses d'économistes
B/Les problèmes structurels de la France

Pas de vraie problématique de fond, plutôt une suite d'analyses afin de répondre à la question. A noter que j'ai tenu 7 minutes, et que du coup le jury m'a coupé donc j'ai bâclé ma conclusion. En intro j'ai fait quelques mots sur les 35H et j'ai annoncé que je répondrais à la question en m'intéressant à la productivité car c'était le sujet de fond introduit par cette question (c'est une tactique que je faisais souvent à la fac, quand le sujet ne me plaisait pas j'essayais d'élargir au maximum afin de le retourner à mon avantage). En gros, j'essayé de faire avec ce que j'avais mais sans me laisser perturber.

- Comment est formé le salaire ?
- Le taux de prélèvement obligatoire ?
- Est-ce que ça vous semble correct ?
- Une politique passive de l'emploi ?
(là je me suis demandé "une quoi ?")
- Quelles sont les facteurs qui empêchent un salarié de trop travailler ?
- Oui mais au-delà de l'aspect législatif ?
- La zone euro est-elle une zone monétaire optimale ?
- Vous évoquiez les problèmes de burn-out mais est-ce que ce sont les seuls problèmes que peuvent rencontrer les salariés au travail ?
- Il n'y a que les cotisations patronales et salariales qui rentrent dans la formation du salaire ?
- Qui intervient dans la formation des salaires ?
- C'est quoi la différence entre la déflation et la désinflation ?
- Mais la déflation alors n'est-elle pas souhaitable ?
- La flexisécurité c'est bien ou pas ?
- Est-ce que ça ne serait pas une bonne idée pour la France ?
- Le président de la BCE ?
- Les différents types de cycles économiques ?
- Là ils m'ont posé une question sur ce que je pensais des cycles économiques actuels, mais je ne me souviens plus de la formule exacte.
- Ca date de quand la loi sur les 35H ?
- Vous pensez que les cycles actuels sont assez performants pour créer des vagues d'innovations suffisantes ?
(Deux trois questions me sont posées)
- C'EST DE 95 ? (en hurlant bien fort pour me faire comprendre que je m'étais trompé sur la question sur la durée légale de travail).
- Quelles ont été les réactions de la France lors de la crise de 2008 ?
- Et elle n'a rien fait pour les entreprises ?
- Vous connaissez le taux directeur actuel de la BCE ?
- Pour finir, le Prix Nobel d'économie ? (avec un grand sourire car elle s'attendait sûrement à ce que j'anticipe la question).
- Quels sont leurs domaines de travaux ?

Note espérée : 10. J'ai adopté un plan assez personnel en ce qui concerne l'exposé, l'idée étant de pendre le jury à contre-pied par rapport à la question initiale. Le tout en restant en rapport avec celle-ci. J'ai pas eu l'impression d'avoir été beaucoup relancé sur mon exposé, du coup je ne sais pas quoi en penser : soit ce que j'ai fait été correct, ce qui m'étonnerait, soit mon angle était tellement pourri que je les ai dégoûtés, ce qui ne serait pas étonnant :cheer: . En ce qui concerne les questions, j'ai calé une question, mais globalement j'ai l'impression que leur but n'est pas de provoquer le candidat mais au contraire de vérifier ses connaissances. Le fait que j'ai été relancé sur les 2 questions où je suis resté vague me semble aller dans ce sens. Cependant, j'ai fait quelques erreurs (le chômage de réservation d'Akerlof au lieu de Stieglitz ou celle sur les cycles économiques où je me suis contenté du principal au lieu d'approfondir) me font quand même dire que j'aurai pas une note exceptionnelle non plus. Après, j'ai commencé l'économie il y a 6 mois, donc le fait d'avoir la moyenne me sera déjà suffisant.

Comme promis, je reviens pour terminer mon parcours lors de ces oraux.

Oral de motivation : Lors de notre arrivée dans la salle à l'heure de convocation, on nous avait prévenus que l'on pouvait passer bien après notre premier oral car aucun programme n'avait été organisé. Pas de chance, on revient dans la salle, à peine le temps de s'asseoir que c'est déjà à notre tour. Direction le dernier oral de la journée.

L'un des membres du jury vient ouvrir la porte, vérification de mon identité, et c'est à moi. Je fais ma présentation, et suivent les questions.

- Diverses relances sur mon parcours professionnel.
- Pourquoi les Finances Publiques ?
- Une grosse discussion sur la privatisation.
- Ce que je pense du Brexit.
- L'évolution des méthodes de travail au sein de la Publicité Foncière.
- Le ras-le-bol fiscal des gens.
- Le contribuable et sa boîte de chocolat.
- Un contribuable qui se ramène et vient payer en liquide.
- Les ordres manifestement illégaux.
- Le chef qui pique dans la caisse.
- Même s'il remet l'argent.
- L'alcool au travail.
- Vous avez déjà invité aux voeux du Directeur ?
- Vous avez pas été invité aux voeux du Directeur ?
- Un défaut que vous auriez essayé de nous cacher au cours de cet entretien ?

Un peu plus haut j'évoquais que j'avais déjà passé 2 oraux de concours par le passé, et que j'avais eu 15 à chaque fois. Les deux fois j'avais été secoué, mais là ça dépasse clairement ce que j'avais déjà pu expérimenter. A peine rentré dans la salle, le premier membre me regarde et j'ai le sentiment qu'il se dit "Lui j'aime pas sa tête je vais me le faire". Sérieux. C'est pas un ressenti c'est vraiment ce qu'il a pensé. Du coup il commence par me relancer sur mes expériences professionnelles en insistant sur une où il a l'impression que ça s'est mal passé. Il a rien inventé je lui ai fait comprendre dans ma présentation en lui disant ce que j'en ai retenu. En plus le fait qu'il me relance sur mes expériences professionnelles m'a rappelé l'époque où je cherchais du boulot dans le privé, et où j'avais affaire à des abrutis de RH qui me faisaient subir de véritables interrogatoires, donc autant dire que niveau impression ça ne m'a pas mis dans les meilleures dispositions pour commencer l'oral.

Ensuite il me relance sur "Pourquoi les Finances Publiques ?". Comme dans ma présentation j'avais expliqué que j'avais une préférence pour la Gestion Publique du fait de mes études, je pensais qu'il me parlait de la Gestion Publique. Alors qu'en fait il me parlait des Finances Publiques au sens large, donc de la DGFIP. Mais ça, je l'ai compris dans le TGV qui me ramenait chez moi.

Après ça, une grosse discussion sur les privatisations, où j'ai patiné car je ne voyais pas où il voulait en venir. Il a commencé par les privatisations de manière générale, puis est parti dans des exemples précis comme l'armée, des sociétés privées qui utilisaient des radars ou le recours aux contrats de Droit Privé. Le tout en parlant comme si je racontais n'importe quoi et qu'il cherchait absolument à avoir raison, ce qui a eu une vague tendance à m'énerver et à me faire oublier que j'étais en oral. Heureusement pour moi, il a pas lâché son exemple sur l'armée du coup je lui ai dit que ça faisait partie du régalien ce qui a conclu cette conversation.

Il est ensuite parti sur l'évolution des méthodes de travail de la Publicité Foncière (je suis affecté en SPF) où j'ai été obligé de lui demander de préciser sa question car il me posait des questions à rallonge où la fin n'avait plus rien à voir avec le début. Il a pas dû apprécier, car au final il m'a fait un exposé sur les changements depuis ces 30 dernières années au sein de la Publicité Foncière. Pour ceux qui sont purs externes, je précise qu'en général le SPF est un service relativement méconnu, donc je ne m'attendais pas à tomber sur un spécialiste qui me fasse une leçon. Mauvaise surprise donc.

Je passe sur le Brexit où il a continué à parler sur le même ton. Le deuxième membre du jury, plus neutre, me relance sur des M.E.S et sur la boîte de chocolat. Comme j'ai déjà eu cette question lors de mon oral de C je fais la même réponse. Le premier membre revient à la charge et dit encore sur le même ton "Oui enfin c'est pas une montre de luxe". Ca m'a gonflé, et je lui réponds "Et alors ? Quand bien même ce serait un pin's j'ai pas à l'accepter". Les deux me regardent, je comprends que je viens de faire ma première erreur. Trop tard.

Le deuxième membre part sur une deuxième M.E.S le contribuable qui vient payer en liquide. De mémoire, il me semblait qu'il y a une certaine somme qu'on ne peut plus accepter en liquide donc je fais une réponse dans ce sens. Relance. Même réponse. Relance. Même réponse. Relance. Là, encore sur le coup de ma première erreur, j'oublie qu'on est en oral de A et je réponds comme le C que je suis "Ben je demande à mon chef". Le jury me rate rate pas : "Non mais vous êtes A !". Et m**** deuxième erreur. J'explique qu'en SPF on prend plus le liquide. Le premier membre ressort de son coin en me disant qu'on l'accepte encore. Et effectivement, je me rappelle qu'on accepte encore le liquide mais qu'il y a toute une procédure à respecter du coup on décourage les usagers de payer comme ça. En deux minutes je viens d'enchaîner ma troisième erreur. OK c'est mort. Dernière relance, je finis en disant "De toute façon le contribuable va rester jusqu'à ce qu'on ait tout recompté on va pas le laisser partir avant".

Du coup on part sur l'alcool au travail, et là je pars sur une distinction entre l'alcool sur le lieu de travail dans le privé et le public (qui existe légalement) et je m'embrouille donc je me rattrape en disant que de toute façon moi j'interdirai tout. Pas de relance sur cette question.

Il me pose deux fois la question de savoir si j'ai déjà été invité aux voeux du Directeur (enfin c'est ce qu'il me semble).

Il conclut en me demandant si j'ai essayé de cacher un défaut pendant cet oral. Là gros blanc. Je pense qu'il a dû vouloir me faire dire que j'avais été au autoritaire (ma réponse nette sur l'alcool au travail n'appelait aucune réponse) mais dans la mesure où je n'ai rien caché j'ai préféré ne rien répondre. Du coup, mon oral s'est fini sur un silence monumental.

A noter qu'il m'a personnellement raccompagné à la porte. Sans vouloir être pessimiste je crois pas que ça soit une bonne chose.

Note espérée : Note éliminatoire. Le but d'un oral c'est de savoir si on a la capacité de diriger un service. Et là j'ai vraiment démontré que non. Entre les incompréhensions avec le jury sur les questions, moi qui le remet en place et ma grossière erreur où j'oublie qu'on passe un oral de A je vois pas ce qu'il y a de rattrapable. Après, et c'est pour ça que j'ai précisé mon état d'esprit avant de commencer l'oral, j'étais pas vraiment dans une optique de le réussir à tout prix. Du coup je suis parti bien dégoûté par ma prestation mais en même temps bien content que ce soit fini. C'est la dernière fois que je passe le A car entre les limitations de passage et le fait que le métier semble être moins intéressant que je ne le pensais je n'ai aucune raison de le repasser.

En espérant que mon expérience pourra servira à d'autres dans les prochaines années :) .

Il y a plus qu'à attendre les résultats, mais je crois que ça m'a servi de bon entraînement avant l'oral du B sur lequel je vais me rabattre et qui constitue mon vrai objectif final ;).
Dernière édition: il y a 5 ans 2 mois par Gabriel-31.
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il y a 5 ans 2 mois #130430 par Xrayyyy
Réponse de Xrayyyy sur le sujet Oral IFIP 2019
Wooooooooooooooooooooooooooooooooooooow

J'adore les sujets que t'as eus, et les questions aussi.
Ca m'aurait trop passionné d'être à ta place.
J'aurais pris la BCE et de loin.

Moi aussi j'étais pas hyper motivé car à la base je comptais d'abord finir mon master en finance (avoir un M1 sans M2 ça sert à rien).
Je compatis pour l'oral de motiv'.
En tant que purs externes, on était moins bien lotis que les faux externes cette année.

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il y a 5 ans 2 mois #130549 par Miska
Réponse de Miska sur le sujet Oral IFIP 2019

Gabriel-31 écrit: Le deuxième membre du jury, plus neutre, me relance sur des M.E.S et sur la boîte de chocolat. Comme j'ai déjà eu cette question lors de mon oral de C je fais la même réponse. Le premier membre revient à la charge et dit encore sur le même ton "Oui enfin c'est pas une montre de luxe". Ca m'a gonflé, et je lui réponds "Et alors ? Quand bien même ce serait un pin's j'ai pas à l'accepter". Les deux me regardent, je comprends que je viens de faire ma première erreur. Trop tard.

En réalité, quand on peut le partager dans le service, on accepte.

Le deuxième membre part sur une deuxième M.E.S le contribuable qui vient payer en liquide. De mémoire, il me semblait qu'il y a une certaine somme qu'on ne peut plus accepter en liquide donc je fais une réponse dans ce sens. Relance. Même réponse. Relance. Même réponse. Relance. Là, encore sur le coup de ma première erreur, j'oublie qu'on est en oral de A et je réponds comme le C que je suis "Ben je demande à mon chef". Le jury me rate rate pas : "Non mais vous êtes A !". Et m**** deuxième erreur. J'explique qu'en SPF on prend plus le liquide. Le premier membre ressort de son coin en me disant qu'on l'accepte encore. Et effectivement, je me rappelle qu'on accepte encore le liquide mais qu'il y a toute une procédure à respecter du coup on décourage les usagers de payer comme ça. En deux minutes je viens d'enchaîner ma troisième erreur. OK c'est mort. Dernière relance, je finis en disant "De toute façon le contribuable va rester jusqu'à ce qu'on ait tout recompté on va pas le laisser partir avant".

300 euros maximum, sauf amendes (750,00 €). Et là le truc à la mode sont les guichet sans espèces.

Du coup on part sur l'alcool au travail, et là je pars sur une distinction entre l'alcool sur le lieu de travail dans le privé et le public (qui existe légalement) et je m'embrouille donc je me rattrape en disant que de toute façon moi j'interdirai tout. Pas de relance sur cette question.

Certains alcool sont autorisés sur le lieu de travail. Dans ma direction, le règlement prévoit que le champagne,le cidre, le vin et même l'hydromel, sont autorisés lors des "moments de convivialité".

Note espérée : Note éliminatoire. Le but d'un oral c'est de savoir si on a la capacité de diriger un service. Et là j'ai vraiment démontré que non. Entre les incompréhensions avec le jury sur les questions, moi qui le remet en place et ma grossière erreur où j'oublie qu'on passe un oral de A je vois pas ce qu'il y a de rattrapable. Après, et c'est pour ça que j'ai précisé mon état d'esprit avant de commencer l'oral, j'étais pas vraiment dans une optique de le réussir à tout prix. Du coup je suis parti bien dégoûté par ma prestation mais en même temps bien content que ce soit fini. C'est la dernière fois que je passe le A car entre les limitations de passage et le fait que le métier semble être moins intéressant que je ne le pensais je n'ai aucune raison de le repasser.


C'est surtout que là, un chef comme ça, il tiendra pas 30 sec face à une forte tête. Ambiance de travail détestable assurée !
Je dis pas ça pour t'enfoncer, mais juste pour mettre en perspective.
Il faut savoir ménager la chèvre et le chou pour avoir une bonne ambiance de travail et avoir un chef sur lequel les agents pourront s'appuyer en cas de difficulté.
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