Concours Externe Contrôleur des Finances Publiques 2020 (partie2)

L'appel au don du ministre :lol: :fou2lc :fou3lc ou comment Darmanin a (ré)inventé l'impôt....

Marseille écrit:

fourmi rouge écrit: Je vous propose une petite réflextion pour un retour à la préparation à l'oral :
Sur des questions à caractère politique fort, comment vous positionnerez vous ?
Par exemple pourriez vous me fournir des réponses (sous entendu réponses données au jury, pas ce que vous pensez réellement) à :

"Que pensez vous de l'appel aux dons lancé par le ministre de l'action et des comptes publics ?"
"Que pensez de l'évolution de la politique fiscale ses 3 dernières années ?"

Comment répondre correctement à ses questions en tenant compte de l'obligation de réserve ?
Serait ce mal vu de critiquer, (j’entends dans le contexte d'une réponse équilibrée et argumentée) les décisions politiques ?

Non pas du tout. Il juge comment tu développes tes idées ( bon si tu es anarchiste ça va peut-être coincer)

En ce cas on pourrait répondre, sur la question de l'appel aux dons, que "ce n'est qu'une procédure pour ancrer les réductions fiscales que ce gouvernement a effectué ces dernières années et se dédouaner du rôle interventionniste qu'il devrait jouer, en faisant un appel au don sur volontariat au lieu de rétablir des revenus dont l'Etat aurait le besoin évident dans une politique de réduction des inégalités et de maintien du monde hospitalier, revenus dont il s'est privé tel que la transformation de l'ISF à moindre mesure et à plus grande mesure la création du C.I.C.E., ensuite transformé en déduction fiscale permanente".

Ma réponse me parait être argumentée mais je me vois mal répondre comme ça le jour de l'oral... avec une réponse de ce type, le droit de réserve n'est clairement pas respecté et je fais une critique forte de ma hiérarchie la plus haute (j'ai d'autres réponses sous la main ceci dit), mais afin de faire un travail collectif je préfère vous demander comment vous vous positionnerez le jour de l'oral? Quelle nuance apporteriez vous à vos réponses et jusqu'à quel point pensez vous qu'il est possible de se positionner en critique des décisions politiques publiques? Quelle importance prend le droit de réserve dans nos réponses à l'oral? (La seule réponse argumentée ne me parait pas suffisante).

fourmi rouge écrit: En ce cas on pourrait répondre, sur la question de l'appel aux dons, que "ce n'est qu'une procédure pour ancrer les réductions fiscales que ce gouvernement a effectué ces dernières années et se dédouaner du rôle interventionniste qu'il devrait jouer, en faisant un appel au don sur volontariat au lieu de rétablir des revenus dont l'Etat aurait le besoin évident dans une politique de réduction des inégalités et de maintien du monde hospitalier, revenus dont il s'est privé tel que la transformation de l'ISF à moindre mesure et à plus grande mesure la création du C.I.C.E., ensuite transformé en déduction fiscale permanente".

Ma réponse me parait être argumentée mais je me vois mal répondre comme ça le jour de l'oral... avec une réponse de ce type, le droit de réserve n'est clairement pas respecté et je fais une critique forte de ma hiérarchie la plus haute (j'ai d'autres réponses sous la main ceci dit), mais afin de faire un travail collectif je préfère vous demander comment vous vous positionnerez le jour de l'oral? Quelle nuance apporteriez vous à vos réponses et jusqu'à quel point pensez vous qu'il est possible de se positionner en critique des décisions politiques publiques? Quelle importance prend le droit de réserve dans nos réponses à l'oral? (La seule réponse argumentée ne me parait pas suffisante).

Le gouvernement se retrouve surtout dans une situation de choix schizophrénique. D'un côté son idéologie néo libérale, où l'Etat doit avoir une place minimale avec des entreprises qui ont bataillées pour faire accoucher cette économie néo libérale prônant une réduction du périmètre de l'Etat et réduire ses ressources. De l'autre, ces mêmes entreprises qui grattent à la porte pour que l'Etat les aide a cause de la crise économique qui arrive.
Cette crise montre que le capitalisme néolibéral dans lequel on s'est embarqué est un modèle qui ne résiste pas à la moindre crise (déjà vu en 2008). Ils maximise les profits des très riches mais ils paupérise des plus fragiles aux classes moyennes supérieures. Le gouvernement et en particulier le président est aujourd'hui dans une panade monstrueuse idéologiquement parce qu'il doit faire tout le contraire de ce que son électorat a voulu, donc signer son arrêt de mort électoral.

fourmi rouge écrit:

Marseille écrit:

fourmi rouge écrit: Je vous propose une petite réflextion pour un retour à la préparation à l'oral :
Sur des questions à caractère politique fort, comment vous positionnerez vous ?
Par exemple pourriez vous me fournir des réponses (sous entendu réponses données au jury, pas ce que vous pensez réellement) à :

"Que pensez vous de l'appel aux dons lancé par le ministre de l'action et des comptes publics ?"
"Que pensez de l'évolution de la politique fiscale ses 3 dernières années ?"

Comment répondre correctement à ses questions en tenant compte de l'obligation de réserve ?
Serait ce mal vu de critiquer, (j’entends dans le contexte d'une réponse équilibrée et argumentée) les décisions politiques ?

Non pas du tout. Il juge comment tu développes tes idées ( bon si tu es anarchiste ça va peut-être coincer)

En ce cas on pourrait répondre, sur la question de l'appel aux dons, que "ce n'est qu'une procédure pour ancrer les réductions fiscales que ce gouvernement a effectué ces dernières années et se dédouaner du rôle interventionniste qu'il devrait jouer, en faisant un appel au don sur volontariat au lieu de rétablir des revenus dont l'Etat aurait le besoin évident dans une politique de réduction des inégalités et de maintien du monde hospitalier, revenus dont il s'est privé tel que la transformation de l'ISF à moindre mesure et à plus grande mesure la création du C.I.C.E., ensuite transformé en déduction fiscale permanente".

Ma réponse me parait être argumentée mais je me vois mal répondre comme ça le jour de l'oral... avec une réponse de ce type, le droit de réserve n'est clairement pas respecté et je fais une critique forte de ma hiérarchie la plus haute (j'ai d'autres réponses sous la main ceci dit), mais afin de faire un travail collectif je préfère vous demander comment vous vous positionnerez le jour de l'oral? Quelle nuance apporteriez vous à vos réponses et jusqu'à quel point pensez vous qu'il est possible de se positionner en critique des décisions politiques publiques? Quelle importance prend le droit de réserve dans nos réponses à l'oral? (La seule réponse argumentée ne me parait pas suffisante).

Si la question est que pensez-vous, c'est pour donner son point de vue personnel. Il n'y a pas de droit de réserve.

Pour ta réponse je dirais que tu as trop débordé par rapport à la question et que ça sent le règlement de compte. De plus tu as dis des choses fausses: le CICE est une idée du précédent gouvernement et l'actuel l'a transformé en une baisse de charge sociale pérenne et non pas fiscale.

Je pense que si tu n'es pas d'accord avec le gouvernement ( je rappelle que les gouvernements passent mais que l'administration reste) sur une mesure tu peux dire genre:

Cette mesure est prise pour blablabla ( arguments du gouvernement) mais néanmoins je pense que blablabla.

Pas besoin de parler de leur politique en général

"Que pensez vous de l'appel aux dons lancé par le ministre de l'action et des comptes publics ?"
"Que pensez de l'évolution de la politique fiscale ses 3 dernières années ?"

Questions trop rudes pour moi !!! ( au passage j'espère que le jury ne posera pas ce genre de questions)

Pensez-vous que la présentation compte pour 8 points, les missions de la dgfip (4 points), questions économiques ( 4 points), et MES (4points) ?