Résultats d’admissibilité CFIP 26 janvier 2018

Effectivement, la Suède et la Finlande ont une plus grande concentration de fonctionnaire par rapport à la France. La DGFIP fournit de nombreux efforts pour réduire leurs charges de personnel et leurs dépenses de fonctionnement mais également l’INSEE et d’autres administrations. Il faut rentrer dans les clous dans les 3% du PIB du déficit public selon le traité de Maastricht. Après, je pense que tout le monde (et pas que la DGFIP) devrait contribuer à cet effort. Ce sont toujours les même qui font les efforts et les autres qui ne font rien.

Par ailleurs, cecfollette67, ta réponse 4 est très bien argumentée.

DID, qu'entends tu par PAS ? Prêt d'Assertion Sociale ?
Pour ma part,

1: pour les impôts je supprimerai effectivement plutôt un impôt proportionnel qu'un impôt progressif

2 : pour la suppression de postes je pense que c'est un terrain peut être un peu délicat, cela permet une reduction des deficits mais il ne faut pas oublier aussi la vision à long terme. je ne sais pas si on peut se permettre le raccourci mais pour moi c'est un peu comme une entreprise qui n'investit plus en R&D quand c'est la crise, se sépare de collaborateurs par exemple et n'a plus d'innovations à proposer ou la main d'oeuvre qualifiée pour les développer lorsque le marché redémarre. Mais d'un autre côté recourir aux contractuels dans ce cas peut être intéressant
je n'ai pas d'autres arguments en tête il faut que je réfléchisse dans les deux sens : pour et contre

3 : je parlerais peut être aussi du principe d'indépendance vis à vis du pouvoir politique et notamment du systeme de carriere qui pourrait être "compromis" par le trop grand recours aux contractuels
on pourrait peut etre aussi évoquer l'aspect économique à savoir que le recours aux contractuels pourrait fluctuer suivant la situation économique
de fait on pourrait se retrouver dans des situations difficiles dans les périodes de crises où il y aurait des restrictions budgétaires et un manque de contractuels
j'évoquerai aussi la dimension financiere et le manque de capitalisation autour du contractuel car même temporairement ça coûte : il est nécessaire de former, de prendre du temps pour faire monter en compétence et à la fin du contrat il faut tout recommencer
A contrario, je pense que le recours aux contractuels dans les périodes de forte activité pourrait être intéressant pour absorber la charge de travail, pourrait permettre de consacrer les efforts sur certaines missions spécifiques, accompagner de grandes transformations qui nécessiteraient par exemple de fortes compétences transverses...

4 : pour les différences publiques / privés, je rajouterai que dans le secteur public il y a beaucoup plus d'obligations pour le fonctionnaire qui découlent du fait qu'il exerce une mission d'intérêt général. De plus les carrières dans le privé ont tendance à nous spécialiser dans une fonction ou un métier, ce qui n'est pas le cas dans la fonction publique et au sein de la DGFIP.

Evan1984 écrit: DID, qu'entends tu par PAS ? Prêt d'Assertion Sociale ?
Pour ma part,

1: pour les impôts je supprimerai effectivement plutôt un impôt proportionnel qu'un impôt progressif

2 : pour la suppression de postes je pense que c'est un terrain peut être un peu délicat, cela permet une reduction des deficits mais il ne faut pas oublier aussi la vision à long terme. je ne sais pas si on peut se permettre le raccourci mais pour moi c'est un peu comme une entreprise qui n'investit plus en R&D quand c'est la crise, se sépare de collaborateurs par exemple et n'a plus d'innovations à proposer ou la main d'oeuvre qualifiée pour les développer lorsque le marché redémarre. Mais d'un autre côté recourir aux contractuels dans ce cas peut être intéressant
je n'ai pas d'autres arguments en tête il faut que je réfléchisse dans les deux sens : pour et contre

3 : je parlerais peut être aussi du principe d'indépendance vis à vis du pouvoir politique et notamment du systeme de carriere qui pourrait être "compromis" par le trop grand recours aux contractuels
on pourrait peut etre aussi évoquer l'aspect économique à savoir que le recours aux contractuels pourrait fluctuer suivant la situation économique
de fait on pourrait se retrouver dans des situations difficiles dans les périodes de crises où il y aurait des restrictions budgétaires et un manque de contractuels
j'évoquerai aussi la dimension financiere et le manque de capitalisation autour du contractuel car même temporairement ça coûte : il est nécessaire de former, de prendre du temps pour faire monter en compétence et à la fin du contrat il faut tout recommencer
A contrario, je pense que le recours aux contractuels dans les périodes de forte activité pourrait être intéressant pour absorber la charge de travail, pourrait permettre de consacrer les efforts sur certaines missions spécifiques, accompagner de grandes transformations qui nécessiteraient par exemple de fortes compétences transverses...

4 : pour les différences publiques / privés, je rajouterai que dans le secteur public il y a beaucoup plus d'obligations pour le fonctionnaire qui découlent du fait qu'il exerce une mission d'intérêt général. De plus les carrières dans le privé ont tendance à nous spécialiser dans une fonction ou un métier, ce qui n'est pas le cas dans la fonction publique et au sein de la DGFIP.

Le signe PAS correspond au prélèvement à la source.

Ok merci

cecfollette67 écrit: J'ai quelques questions plus d'ordre économique ou fiscale qui sont propre a chacun.

1- Quel impôt supprimerez vous et lequel créer vous.
Je pense que je supprimerais l'IFI L'ISF a été supprimé pour encourager les grands fortunés à investir. En effet, l'ISF était parfois lourd à supporter même avec le plafonnement à 75% des revenus. Cela pénalisait ceux qui avaient un patrimoine à l'actif élevé mais de faibles revenus. Avec l'IFI, le problème est toujours présent, car il soulage seulement ceux qui ne détiennent pas de patrimoine immobilier, ni ceux qui n'ont pas de patrimoine à plus 1,3 million Donc ce serait un impôt à supprimer, car il n'est pas équitable. La solidarité pécuniaire à l'égard de l'administration peut continuer à être demandée sur les revenus fonciers. Ainsi ceux qui ont de faibles revenus, ne verraient pas leurs ressources amputées d'une grosse somme à cause de l'IFI. Cela constituerait un manque à gagner pour l'administration (5 milliards de recettes environ pour l'ancien ISF), mais peut-être que les grandes fortunes s’expatriaient moins.
Je ne créerais pas d'autres impôts en vue de leur nombre. Comment compenser le manque à gagner de l'IFI ? En baissant de manière significative les dépenses publiques sur des secteurs où c'est nécessaire (audit), et en augmentant légèrement et de manière progressive les impôts avec des exonérations partielles en fonction des revenus (pouvoir d'achat).

2 pourquoi supprimer des postes à la DGFIP et dans la fonction publique
Le gouvernement l'a décidé pour faire des économies. Car le traitement des fonctionnaires représente une part importante dans le budget de l'Etat. Toutefois, cette suppression ne devrait pas se faire au détriment de la bonne marche du service public. C'est à dire qu'il faut maintenir voire augmenter les postes où le travail est lourd (police, hôpitaux, services des impôts pour la dgfip) et réduire là où la charge de travail est moindre. Si ce n'est pas possible, il faut augmenter les moyens des effectifs réduits.

3 que pensez vous de la mise en place de contractuels à la place de fonctionnaire?
L'emploi de contractuels pour renforcer des services en cas de besoin est une bonne idée. Mais les contractuels ont un statut précaire en raison du CDD, bien que la législation évolue pour que les CDD successifs soient transformés en CDI, ou que les contractuels finissent par obtenir le statut de fonctionnaire.

4 quelle avantage d'être fonctionnaire par rapport au privé.
Un emploi stable, l'éventail de métiers disponibles que l'on change de domaine, filière ou non. La formation continue aide à acquérir les compétences nécessaires à son poste, donc on peut changer régulièrement d'environnement de travail. Les nombreuses possibilités d'évolution par les concours, examens professionnels, détachements.