Préparation oraux contrôleur SURV / OPCO

Pour le fait que tu aies dit vouloir travailler au SNDJ, cela ne pose pas de difficulté selon moi, cela montre que tu t'es renseigné. Après effectivement, ce n'était peut-être pas fin de dire cela alors que tu dis ensuite que les effectifs qui compose le service sont des agents de la surveillance car cela révèle une incohérence dans ton choix de concours ; pour autant, tu ne peux pas tirer une analyse selon moi claire de ton passage, le jury peut avoir été très attentif sur cette réponse ou ne pas l'avoir été, peut avoir justement cherché à te piéger ou non. En bref, même que tu auras ta note, tu ne pourras pas savoir si ta réponse a été sanctionnée ou si celle-ci est due à autre chose. Oublie un peu le concours pour quelques jours avant les résultats et advienne que pourra

Merci à tous pour vos réponses.
Oui, comme le dit très sagement Hodor, il faut que j arrête de penser à ce que j ai répondu à l oral et que j attende les résultats.

Reunion écrit: Bonjour,
J'ai une question qui me turlupine. A mon oral op/co, ils m'ont demandé où je souhaiterai travailler. J'ai répondu au SNDJ. ils m'ont alors demandé si je savais si cela faisait parti de la branche op/co ou surveillance. Après avoir buggé quelques instants, j'ai fini par leur dire surveillance. Ils m'ont alors dit pourquoi je passais un concours op/co si je visais un poste de la branche surveillance. Je leur ai répondu que j'avais vu qu'une fois le concours obtenu, il y avait des passerelles entre les deux branches et la possibilité de changer de branche.
Pensez-vous que ma réponse est rédhibitoire et qu'ils vont penser que je me moque totalement de la branche op/ce, ce qui n'est pas du tout le cas, et me mettrze une note éliminatoire?

Bonjour,

Si tu as passé les 2 branches, même si non admissible en surv, ta réponse me paraît justifiée. En effet, tu as été sincère dans ta réponse et mentir sur le poste que tu aimerais aurait été plus préjuduciable (ça se voit et ça aurait entraîné d'autres questions). De plus, parler d'un poste précis montre que tu connais a minima la douane et que tu sais te projeter dans l'avenir, donc au contraire, je trouve que c'est une bonne chose d'avoir été au bout de ton raisonnement.

Courage

Comme promis, voilà comment c'est passé mon oral.

Arrivé devant l'école vers 12h50 sans avoir mangé (étrangement, je n'avais pas faim il y avait déjà quelques candidats qui attendaient. Après la vérification des convocations et de la CNI, direction une pièce à l'étage pour le briefing. Au total, nous étions peut-être une soixantaine environ, entre les OP/CP, les SURV, interne, externe...
Rappel des consignes ; pas de téléphone ni montre connecté, déroulement des épreuves et une petite information pour l'après... pour les chanceux qui seront admis. Intérieurement, j'aurais aimé éviter d’être le premier ou le dernier. Il y a plusieurs jury, je passerai pas avant 17h30... donc le dernier.

Je commence par l'anglais. Malgré les cours particuliers que je prend depuis 6 mois, ça reste mon point faible. 2 minutes pour s’imprégner du texte. J'arrive à traduire mentalement le premier paragraphe, plus difficilement le second. Après 2 mn, je dois lire en anglais le premier paragraphe et traduire le second... Quelques questions sur ma vie et c'est fini. Ce qui m'a surpris, c'est le calme que j'ai ressenti durant l'épreuve. L’examinatrice était vraiment bienveillante. Elle parlait doucement et on sentait qu'elle n'était pas là pour nous « casser » mais bien pour déterminer notre niveau. J'ai beaucoup échangé avec les autres candidats, le ressenti était sensiblement le même.

Par contre, 2h plus tard, le stress était bien présent au moment de me présenter devant le jury (président : un homme. Sur sa droite une femme op/co et sur sa gauche un homme surv (la maritime je pense).
Et c'est parti ! Présentation oral devant un jury qui restera de marbre pendant 25 mn hormis le président qui semblait plus détendu (En tout cas, plus que moi). Débit un peu rapide mais pas de bafouillage et j'arrive à peu près à mettre les intonations ou il faut... Quelques minutes plus tard tout est dit... ça, c'est fait !
On passe aux questions, l'op/co débute et enchaîne 4-5 questions. C'est ensuite au tour du surv d'en poser, facilement 5-6 presque toutes concernaient la maritime. Sur 2-3 questions, je n'ai pas le temps de développer qu'il me coupe avec une autre question. Le président termina la partie question avec également 4-5 questions.

En questions, j'ai eu ; quelles sont les missions de la douanes
– la douane a t-elle un mission répressive ou pas
– une entreprise qui oublie ses formalités de dédouanement doit-elle être immédiatement sanctionnée ?
- quelles sont les 4 institutions qui participent à l'action de l'état en mer
– quelles conséquences pour les échanges commerciaux avec le brexit
– l'art 17 de la convention de Genève – quelle est la mission de la douane maritime avec Frontex
– La douane maritime a t-elle vraiment une utilité ? La Marine Nationale pourrait effectuer les missions des douanes
– Vous avez fait beaucoup de choses dans votre première partie de carrière, vous n'avez pas peur de vous ennuyez en douane ?
- Rester 8 heures à contrôler des passeports ne vous gênes pas ?
- Quelles sont vos défauts en tant que chef d'équipe
– Qu'est ce que vous aimeriez faire au sein de la douane

J'en oublie mais il y a presque tout. J'ai pu répondre à toutes les questions hormis l'article 17 de la convention de Genève. J'ai dit que je pouvais lui parler de la convention de Genève mais que je ne connaissais pas l'art 17. Il a posé une autre question. J'aurais aimé mieux structurer et argumenter mes réponses mais c'était plus facile à faire en entraînement que devant le jury.

Et pour finir les mises en situations
-Votre chef prend 20 euros dans la caisse de la brigade, que faite-vous ?
-Un collègue arrive alcoolisé le matin – il vous dit qu'il peut assurer son service
-Lors d'un contrôle, une personne tire sur votre équipier et s'enfuit
-Vous êtes en route pour détruire un carton de cigarette de contrebande, votre collègue vous tend une cartouche en disant, « tient le nouveau, t’inquiète, c'est comme ça qu'on fait dans la brigade »
-au moment de partir du travail, votre collègue féminin vous demande de rester pour l'aider à finir

Là également, j'ai pu répondre en gardant à l'esprit ; la probité, la sécurité du personnel et le célèbre « rendre compte ».
-C’est bon monsieur, vous pouvez y aller
-Je vous remercie, je vous souhaite une bonne fin de journée, au revoir ( pas très formelle comme façon de dire au revoir à un jury mais ils m'avaient vidé)
Bref, comme vous, j’attends le 24

J'ai 28 ans ! Et je bosse depuis 4 ans à la DGFIP !