D'une manière générale, le jury tient à souligner le bon niveau d'ensemble des prestations à l'oral des candidats, même si celui-ci reste hétérogène. 

 

L'expression orale est jugée globalement correcte. 

 

Le jury a apprécié la sincérité et la personnalisation des réponses formulées par certains d'entre eux. 

 

D'autres, au contraire, se sont limités à des réponses stéréotypées, correspondant aux attentes supposées des examinateurs. 

 

S'agissant de la présentation, trop de candidats ont donné le sentiment de ne pas maîtriser l'exposé, en deux minutes, de leur parcours et de leurs motivations. 

 

L'exposé est souvent trop court relevant parfois de l'improvisation. 

 

À l'inverse de très bons candidats ont préparé leur entretien en présentant leurs parcours scolaire et/ou professionnel, ont fait preuve de motivation et de conviction et se sont renseignés sur l'administration qu'ils souhaitent intégrer.

La connaissance de l'environnement du ministère est perfectible pour certains candidats qui ne connaissent pas nos missions, nos structures et les grandes réformes en cours. 

 

Des efforts doivent, en particulier, être faits et porter sur l'ensemble des missions poursuivies par les principales directions de notre ministère.  

 

Ainsi, si les missions fiscales de la DGFiP sont assez largement connues, celles de la sphère gestion publique ne sont pas maîtrisées ; celles de la Douane sont largement ignorées, or il s’agit d’un concours commun comme cela a été rappelé aux candidats. 

 

Les bons candidats ont, quant à eux, démontré une bonne hauteur de vue, une curiosité et un intérêt sur les enjeux et problématiques actuelles.

 

S'agissant des mises en situation, certaines réponses manquent de souplesse et de pondération voire sont en totale inadéquation avec les obligations déontologiques exigées des fonctionnaires de la DGFiP et de la DGDDI. 

 

Les bons candidats sont réactifs, font preuve de bon sens, formulent des propositions, ils connaissent les règles déontologiques et adhèrent à celles-ci.