concours limité à 5 fois

MentaNt écrit:

phenix69 écrit:

MentaNt écrit: Donc on est d'accord pour dire que les oraux sont là pour rétablir l'égalité des chances entre les sur-diplomés et les autres. Même si évidemment, le fait d'avoir accompli un parcours universitaire rend le concours plus facile, je ne le nie pas.
Et de la même façon, il serait injuste de ne pas permettre aux diplômés de participer au concours de leur choix. Après tout, c'est justement pour s'ouvrir plus de portes que certaines personnes font des études.

NON l'oral n'est pas là pour rétablir une soit disant inégalité entre les diplômés et les autres . Le JURY ne juge pas et ne met pas une note en fonction du diplôme du candidat, il juge la performance à l'oral du candidat, ses réponses et sa manière d'être et uniquement que cela.
Il va pas dire tient un bac +5 par a zero et en fct des réponses sa note augmente et un bac -5 démarre l'oral avec 8 et ca augmente en fct de réponses.
C'est du n'importe quoi.

Non, je n'ai pas l'impression de dire n'importe quoi. C'est toi qui as mal interprété mon message, mais j'aurais sans doute dû me montrer plus clair.
Ce que je veux dire, c'est JUSTEMENT que le jury ne tient pas spécialement compte du niveau de diplôme des candidats lorsqu'il les évalue. Tu le reconnais toi-même. Par conséquent, arrivé au niveau de l'oral, l'égalité des chances entre les candidats est restaurée et la différence de qualification est gommée à peu de choses près.
Lorsque tu passes un écrit et que tu es sur-diplômé, tu peux considérer que tu es plus avantagé que les autres puisque tu es censé avoir acquis une méthodologie qui te permet d'aborder les épreuves écrites avec une certaine sérénité. En revanche, lorsque tu passes à l'oral, tu es jugé de manière beaucoup plus nette sur ta manière d'être, les compétences acquises, ton niveau de professionnalisme. Autant de choses qu'un diplôme universitaire, aussi élevé soit-il, ne te garantira jamais.

Ok on s'est mal compris. Mais dans ton précédent message il me semblait que tu disais que le JURY notait en fct du diplôme.

Non non, je ne me serais jamais permis de dire quelque chose d'aussi absurde.

Je suis très étonnée de lire certains commentaires dans lesquels une limite de 5 passages pour un concours est visiblement amplement suffisant. Et pire, que l'on devrait finalement mettre encore plus de limites, cad donc plus d'obstacles à la possibilité de changer de catégorie :pinch:

Avez-vous envisagé un futur plus ou moins proche où, vous, vous seriez dans l'hypothèse du "loupé" au 5ème et fatal passage d'un concours ? :blink:

Ce qui est bien avec la vie en général c'est qu'on peut avoir fait autant de plans qu'on veut, s'être préparé à beaucoup de choses, (et bien préparé), il y a souvent de l'imprévu. De l'imprévu qui peut survenir n'importe quand et toucher plusieurs domaines de notre existence. Tel que la maladie, une séparation compliquée à gérer, un décès, des soucis personnels divers.
Cet imprévu peut bien sûr nous tomber sur le coin du pif en période de concours.

Si demain la maladie s'invite sans prévenir et que vous être physiquement diminué, intellectuellement fatigué plus rapidement qu'auparavant, accepteriez-vous avec autant d'enthousiasme un nouvel obstacle dans votre parcours professionnel ?

Si demain une candidate qui a déjà passé plusieurs fois un concours, s'est déjà inscrite, à passé le qcm, mais se retrouve seule à s'occuper de ses enfants du jour au lendemain, sans aide. Sera t-elle en état de passer correctement les autres épreuves ? Est-ce qu'elle pourra même tout simplement s'y présenter ?

De même avant de brocarder le statut actuel de passage sans nombre limité, il faut aller voir ce qui est demandé aux écrits et oraux des différents concours de la dgfip, des trois catégories.

Si le concours de catégorie C paraît visiblement très facile à de nombreux candidats (même ceux qui ne sont pas archi sur-diplômés), ce n'est pas non plus une vérité toute crue et absolue. Pour certains candidats l'oral du C est un cap difficile à passer. Que ce soit pour cause de trac ou de temps de préparation difficile à concilier avec une vie de famille et un emploi à temps plein (par exemple).
De même pour le B ou le A. Avant de supposer que 5 passages sont amplement suffisant, il faut aller voir ce qui est demandé car il y a déjà une grande différence de niveau entre ces deux concours en externe. Je suppose qu'il en est de même pour les versions internes de ces concours.

La difficulté ne sera pas du tout la même pour quelqu'un fraîchement diplômé, avec encore tout le bagage de connaissances en tête et celui ou celle qui est dans le monde du travail depuis un certain temps, et dont le domaine d'activité n'a pas toujours de lien avec le monde de la dgfip !
Le jeune diplômé de certaines filières peut aisément passer plusieurs concours la même année et les réussir (moins de contraintes, beaucoup plus de temps pour bosser les concours, certaines matières ciblées dans les études etc).
Ce n'est pas du tout le même contexte pour un candidat ayant de multiples contraintes de temps entre son emploi, sa vie de famille etc. Lui, aura sans doute besoin de passer le concours plusieurs fois avant de l'obtenir.

Que ce soit pour le candidat entrant à la Dgfip ou pour celui qui y travaille déjà, cette limite arbitraire de 5 passages de concours constituera un obstacle considérable à l'évolution de carrière dans le ministère.
Il bruisse autour de moi que certains envisagent déjà, si la mesure passe, de quitter le navire pour accéder à des concours sans limitation de passage, dans d'autres ministères :study:

tec-tec écrit: Je suis très étonnée de lire certains commentaires dans lesquels une limite de 5 passages pour un concours est visiblement amplement suffisant. Et pire, que l'on devrait finalement mettre encore plus de limites, cad donc plus d'obstacles à la possibilité de changer de catégorie :pinch:

Avez-vous envisagé un futur plus ou moins proche où, vous, vous seriez dans l'hypothèse du "loupé" au 5ème et fatal passage d'un concours ? :blink:

Ce qui est bien avec la vie en général c'est qu'on peut avoir fait autant de plans qu'on veut, s'être préparé à beaucoup de choses, (et bien préparé), il y a souvent de l'imprévu. De l'imprévu qui peut survenir n'importe quand et toucher plusieurs domaines de notre existence. Tel que la maladie, une séparation compliquée à gérer, un décès, des soucis personnels divers.
Cet imprévu peut bien sûr nous tomber sur le coin du pif en période de concours.

Si demain la maladie s'invite sans prévenir et que vous être physiquement diminué, intellectuellement fatigué plus rapidement qu'auparavant, accepteriez-vous avec autant d'enthousiasme un nouvel obstacle dans votre parcours professionnel ?

Si demain une candidate qui a déjà passé plusieurs fois un concours, s'est déjà inscrite, à passé le qcm, mais se retrouve seule à s'occuper de ses enfants du jour au lendemain, sans aide. Sera t-elle en état de passer correctement les autres épreuves ? Est-ce qu'elle pourra même tout simplement s'y présenter ?

De même avant de brocarder le statut actuel de passage sans nombre limité, il faut aller voir ce qui est demandé aux écrits et oraux des différents concours de la dgfip, des trois catégories.

Si le concours de catégorie C paraît visiblement très facile à de nombreux candidats (même ceux qui ne sont pas archi sur-diplômés), ce n'est pas non plus une vérité toute crue et absolue. Pour certains candidats l'oral du C est un cap difficile à passer. Que ce soit pour cause de trac ou de temps de préparation difficile à concilier avec une vie de famille et un emploi à temps plein (par exemple).
De même pour le B ou le A. Avant de supposer que 5 passages sont amplement suffisant, il faut aller voir ce qui est demandé car il y a déjà une grande différence de niveau entre ces deux concours en externe. Je suppose qu'il en est de même pour les versions internes de ces concours.

La difficulté ne sera pas du tout la même pour quelqu'un fraîchement diplômé, avec encore tout le bagage de connaissances en tête et celui ou celle qui est dans le monde du travail depuis un certain temps, et dont le domaine d'activité n'a pas toujours de lien avec le monde de la dgfip !
Le jeune diplômé de certaines filières peut aisément passer plusieurs concours la même année et les réussir (moins de contraintes, beaucoup plus de temps pour bosser les concours, certaines matières ciblées dans les études etc).
Ce n'est pas du tout le même contexte pour un candidat ayant de multiples contraintes de temps entre son emploi, sa vie de famille etc. Lui, aura sans doute besoin de passer le concours plusieurs fois avant de l'obtenir.

Que ce soit pour le candidat entrant à la Dgfip ou pour celui qui y travaille déjà, cette limite arbitraire de 5 passages de concours constituera un obstacle considérable à l'évolution de carrière dans le ministère.
Il bruisse autour de moi que certains envisagent déjà, si la mesure passe, de quitter le navire pour accéder à des concours sans limitation de passage, dans d'autres ministères :study:

Je suis d'accord avec toi sur le concours C ou la limitation me semble aberrante.
Pour le B pour quelqu'un qui a eu le C, cela donne 5 essais pour chaque concours donc 15 tentatives possibles, plus le passage de c en b par liste d'aptitude ( en clair sur dossier).

Et pour le A idem.
Mais de toutes les façons , la DGFiP veut limiter de plus en plus le cout financier de ses recrutements, donc c'est pour cela déjà qu'il y a depuis 2010 l'obligation de passer par Controleur 1ere classe pour passer controleur principal, ce qui a déjà limité l'avancement interne.
Donc la future réforme si elle est appliquée, rentre totalement dans la logique de la DGFiP.

phenix69 écrit: Mais de toutes les façons , la DGFiP veut limiter de plus en plus le cout financier de ses recrutements, donc c'est pour cela déjà qu'il y a depuis 2010 l'obligation de passer par Controleur 1ere classe pour passer controleur principal, ce qui a déjà limité l'avancement interne.
Donc la future réforme si elle est appliquée, rentre totalement dans la logique de la DGFiP.

Précision technique sur ce dernier point : c'est une réforme qui a touché l'ensemble de la catégorie B dans la fonction publique, et pas seulement la DGFiP. Ça reste en tous cas un frein à l'évolution de carrière (à moins de réussir la même année le 1ère classe et le principal pour peu que les conditions d'accès au principal soient remplies si jamais le 1ère classe est un succès).