Correction du QCM de Contrôleur des douanes OP/CO 2019

Oui, il y a pas mal d'arguments en faveur de la réponse d) Genève.
Tout d'abord parce que ce n'est pas une capitale d'état, contrairement aux 3 autres (la capitale de la Suisse étant Berne). C'est selon moi, l'explication la plus pertinente.
Ensuite, on peut aussi remarquer que ces capitales commencent et se terminent par une consonne, sauf justement pour Genève.

Je suis actuellement en train de corriger le QCM de la branche SURV. La correction de la branche OP/CO arrivera juste après.

Genève est la seul ville qui commence par une Consonne et finit par une Voyelle. Paris, Bruxelles et Reykjavik commencent et terminent par une consonne.

Je ne pense pas que les capitales et fuseaux horaires rentrent en ligne de compte car c'est plus de la culture générale. J'ai pris le plus simple mais il y a surement d'autres possibilités.

jeromeo76 écrit: Genève est la seul ville qui commence par une Consonne et finit par une Voyelle. Paris, Bruxelles et Reykjavik commencent et terminent par une consonne.

Je ne pense pas que les capitales et fuseaux horaires rentrent en ligne de compte car c'est plus de la culture générale. J'ai pris le plus simple mais il y a surement d'autres possibilités.

Et pourtant la logique la plus implacable c'était que Genève soit la seule des ville qui ne soit pas une capitale...

Je rejoins chti du fait que le raisonnement le plus logique est la capitale d'un état.
Et puis, la question a son sens : "Quelle ville ne devrait pas figurer..."
Genève n'étant pas une capitale d'état par rapport aux 3 autres, elle n'a (disons le) pas sa place dans cette liste...

A présent que la correction du QCM branche SURV est donnée, je m'attaque à présent à la correction de la branche OP/CO qui paraissait, selon beaucoup de candidats, plus compliqué que celui de la branche SURV.
A commencer tout d'abord par la 1ère partie : FRANÇAIS.

FRANÇAIS :

Q.A.1. d) Asseoir (Le verbe "Asseoir" ne prend qu'un seul "R" (et non pas 2) lorsqu'il est conjugué au futur simple de l'indicatif. En effet, la conjugaison exacte du verbe est : J'assiérai ; Tu assiéras ; Il/Elle assiéra ; Nous assiérons ; Vous assiérez ; Ils/Elles assiéront
Quant aux 3 autres verbes, ils prennent tous bien 2 "R" lorsqu'ils sont conjugués au futur simple de l'indicatif. En effet :
Courir : Je courrai ; Tu courras ; Il/Elle courra ; Nous courrons ; Vous courrez ; Ils/Elles courront
Mourir : Je mourrai ; Tu mourras ; Il/Elle mourra ; Nous mourrons ; Vous mourrez ; Ils/Elles mourront
Et Acquérir : J'acquerrai ; Tu acquerras ; Il/Elle acquerra ; Nous acquerrons ; Vous acquerrez ; Ils/Elles acquerront. )

Q.A.2. d) Termite (En effet, on dit bien un termite pour désigner l'insecte qui a la particularité de s'attaquer au bois en creusant des galeries.
Quant aux autres propositions :
On dit bien une alcôve pour désigner en architecture l'enfoncement ménagé dans une chambre pour y placer un lit.
Une algèbre pour désigner la branche des mathématiques qui a pour objet l'étude des grandeurs en substituant des lettres aux valeurs numériques.
Enfin, une encaustique pour désigner un produit à base de cire et d'essence pour faire briller les parquets et les meubles. )

Q.A.3. a) Demi (Tout d'abord, en tant qu'adjectif ou adverbe, le mot "Demi" ne prend jamais la marque du pluriel, sauf cas particulier s'il s'agit du nom désignant le verre de bière où il peut prendre un "s" au pluriel.
Ici, le mot "Demi" est utilisé en tant qu'adjectif, donc il ne peut s'écrire au pluriel ! Ce qui écarte les propositions b) et d).
De plus, il s'accorde en genre lorsque ce mot est placé derrière un nom ou un adjectif. Ici, le mot "ans" étant de genre masculin, on écrira alors "Demi".
Ainsi, la phrase correctement écrite est : "Saturne accomplit une révolution en 29 ans et demi". )

Q.A.4. c) Fûtaie (En effet, le mot "Fûtaie" ne prend pas de "u" accent circonflexe et s'écrit correctement : "futaie". Cela désigne une forêt de grands arbres aux fûts dégagés.
Quant aux autres propositions, elles sont toutes bien orthographiées. En effet :
"Infâme" désigne quelqu'un d'indigne, abject, qui provoque du mépris ou du dégoût.
Tâter signifie toucher avec la main, les doigts pour évaluer, explorer quelque chose.
Enfin, Jeûner signifie se priver volontairement de nourriture. )

Q.A.5. b) Effacé (En effet, l'adjectif "faraud" désigne une personne qui fait le fier, qui tire vanité d'avantages insignifiants. Cela écarte d'emblée le mot "Fier" qui désigne un synonyme et non pas un antonyme de "faraud".
Au contraire, quelqu'un d'"effacé" désigne quelqu'un qui se tient à l'écart, modeste, humble, réservé.
On en déduit ainsi que les mots "faraud" et "effacé" sont des antonymes, à savoir des mots de sens contraires.
"Rusé" désigne quelqu'un de malicieux, adroit, malin, futé. Et aurait pour antonymes candide, fin, droit.
Enfin, "Honnête" désigne quelqu'un de droit, loyal, estimable, probe. Et aurait pour antonymes dépravé, corrompu, immoral.
Les mots "Rusé" et "Honnête" sont donc des antonymes à eux-deux, mais n'ont aucun rapport avec la définition même de "faraud". )

Q.A.6. d) Il tînt ("Il tînt", issu du verbe "Tenir", n'est pas correctement conjugué à la 3ème personne du singulier au passé simple de l'indicatif comme on peut le prétendre !! En effet, le verbe ne prend pas de "i" accent circonflexe lorsqu'il est conjugué à ce temps. Ainsi, la conjugaison exacte du verbe est : Il tint.
Cependant, l'écriture "Il tînt" (avec un accent circonflexe sur le "i") existe bel et bien : il peut être utilisé à la 3ème personne du singulier du subjonctif imparfait, mais doit être précédé bien sûr de la préposition "que".
Quant aux autres propositions :
"Il alla" est bien conjugué à la 3ème personne du singulier au passé simple de l'indicatif du verbe "Aller".
"Il acquit" est bien conjugué à la 3ème personne du singulier au passé simple de l'indicatif du verbe "Acquérir"
Enfin, "Il mourut" est bien conjugué à la 3ème personne du singulier au passé simple de l'indicatif du verbe "Mourir". )

Q.A.7. d) Bleue / un (Il s'agissait ici de savoir les genres des mots "oriflamme" et "haltère".
De ce fait, on dit bien une oriflamme (genre féminin) pour désigner un drapeau, une bannière d'apparat.
Par conséquent, l'adjectif "bleu" s'accorde en genre avec le sujet et prend un "e" final.
Par ailleurs, on dit un haltère (genre masculin) pour désigner la tige métallique supportant 2 poids fixes ou disques amovibles.
Ainsi la phrase correctement écrite est : "sur l'oriflamme bleue, on avait dessiné un haltère". )

Q.A.8. a) Une périphrase (En effet, une périphrase est une figure de style de substitution qui consiste à remplacer un mot par sa définition ou par une expression plus longue, mais équivalente. Autrement dit, elle consiste à dire par plusieurs mots ce que l'on pourrait exprimer par un seul.
Ainsi, le soleil pourrait être défini comme "l'astre du jour".
Une personnification est une figure de style qui consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou à une chose inanimée que l'on fait vouloir, parler, agir, à qui l'on s'adresse.
Un oxymore est une figure de style qui vise à rapprocher 2 termes (un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, comme "une obscure clarté".
Enfin, une litote est une figure de style qui consiste à dire moins pour laisser entendre davantage, comme "Va, je ne te hais point !". )

Q.A.9. c) Un acte de nature à motiver une déclaration de guerre (En effet, un "casus belli" est une locution latine (signifiant littéralement "occasion de guerre") qui désigne un acte de nature à déclencher les hostilités entre deux États. )

Q.A.10. a) Huit cent millions deux cent quatre-vingt mille six cents euros (En effet :
Le mot "Million" est considéré comme un nom et non un adjectif. Il laisse donc place à l'accord. Ici, il s'accorde en nombre avec le nombre "Huit cent" et prend un "s" final.
Les mots "Vingt" et "Cent" sont quant à eux variables en nombre : ils prennent un "s" s'ils sont multipliés et s'il n'y a aucun élément numéral qui suit.
Ainsi, "Huit cent" ne prend pas de "s" car suivi de l'adjectif numéral "millions" ; de même que "deux cent" car suivi de l'élément numéral "quatre-vingt" (qui ne prend lui-même pas de "s" à vingt car suivi par l'adjectif numéral "mille").
Cependant, "six cents" prend un "s" car il est multiplié et non suivi par un élément numéral.
Enfin, l'adjectif numéral "Mille" est toujours invariable , car non considéré comme un nom commun (sauf si cela désigne l'unité de mesure internationale pour les distances en navigation aérienne et maritime, où le mot prend un "s" au pluriel, ce qui n'est bien sûr pas le cas ici... :lol: ).
Ainsi, la bonne orthographe du nombre est : Huit cent millions deux cent quatre-vingt mille six cents euros. )

Q.A.11. d) De plain-pied (En effet, l'expression "De plain-pied" (et non de "De plein-pied" comme on pourrait le croire...) est correctement orthographiée. L'adjectif "plain" (du latin planus signifiant plan, égal) signifiait "plan, uni" jusqu'au 17e siècle. Depuis, il n'est plus utilisé hormis cette locution adverbiale qui désigne un logement dont toutes les pièces sont de même niveau.
Les 3 autres propositions sont de ce fait mal orthographiées. En effet :
Il manque un "R" au mot "occurence". L'expression correctement orthographiée est : "En l'occurrence" afin de désigner le cas présent, compte tenu des circonstances actuelles.
Le mot "corps" est mal orthographié. L'expression correctement orthographiée est : "A cor et à cri". En effet, le terme "cor" provient de la chasse à courre où l'on traquait la bête en jouant du cor et en poussant des cris (dont le fameux "Taïaut !"), donc en faisant beaucoup de bruit. Depuis, l'expression signifie bruyamment, à grand bruit.
Enfin, le mot "soit" est mal orthographié. L'expression correctement orthographiée est : "Soi-disant", désignant d'une personne qui se prétend être tel. )

Q.A.12. d) Que j'aie écrit (En effet, le verbe "écrire" conjugué à la première personne du singulier du passé du subjonctif est : "Que j'aie écrit"
"Que j'écrivisse" désigne le verbe "écrire" conjugué à la première personne du singulier de l'imparfait du subjonctif
"Que j'eusse écrit" désigne le verbe "écrire" conjugué à la première personne du singulier du plus-que-parfait du subjonctif
Enfin, "Que j'aurais écrit" est un temps inexistant du verbe "écrire"... Cependant, "J'aurais écrit" est un temps bien existant quant à lui : conjugué à la première personne du singulier du conditionnel passé. )

Q.A.13. d) Pater (En effet, le mot "Pater" (issu du latin pater signifiant père) est un nom masculin invariable. Il désigne une prière enseignée par Jésus, commençant en latin et en grec par ce mot, appelée aussi Oraison dominicale ou Notre Père (En 1965, les Églises catholique, orthodoxe et protestante ont adopté un texte commun pour les pays de langue française).
Quant aux autre propositions :
On dit bien des factotums (nom masculin) pour désigner des personnes qui s'occupent un peu de tout, et, en particulier, des travaux mineurs.
Des imbroglios (nom masculin) pour désigner de situations confuses et d'une grande complexité.
Enfin, des bravos ou des bravi (nom masculin) pour désigner l'acclamation, l'approbation, l'applaudissement ou bien un assassin à gages, spadassin. )

Q.A.14. c) Inextinguible (En effet, dans le langage littéraire, le mot "Inextinguible" désigne quelque chose qu'il est impossible d'éteindre (un feu par exemple) ou que l'on ne peut apaiser, arrêter (comme la soif).
"Inaltérable" signifie quelque chose qui ne s'altère pas, qui ne s'abîme pas, que rien ne peut changer.
Indicible se dit de quelque chose que l'on ne saurait exprimer, qui dépasse toute expression.
Enfin, "imputrescible" désigne quelque chose qui ne peut se putréfier, se pourrir. )

Q.A.15. b) Une métonymie (En effet, la métonymie est une figure de style qui, dans la langue ou son usage, utilise un mot pour signifier une idée distincte mais qui lui est associée. L'association d'idée sous-entendue est souvent naturelle (partie/tout, contenant/contenu, cause/effet…), parfois symbolique (royauté/couronne) ou encore logique : l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants, le lieu pour l’institution qui y est installée, etc.
Ici l'association est naturelle (contenant/contenu), à savoir le récipient pour le liquide.
Quant aux autres propositions :
Une métaphore est une figure de style qui consiste à donner à un mot un sens qu'on attribue généralement à un autre, en jouant sur l’analogie, les ressemblances.
Une ellipse est une figure de style qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci.
Enfin, une antiphrase est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification. )

Voilà pour cette partie FRANÇAIS.
La seconde partie CONNAISSANCES GÉNÉRALES très prochainement...