Notes finales - Concours contrôleur des finances publiques 2020

chtidunkerquois écrit:

Droopy écrit: Il me semble que ça a existé à une époque, au moins pour les IFIP. Des profs nous en avaient parlé.

Edit : ça fonctionne de cette façon pour nos collègues des Douanes, non ?
Aussi la Police, et sans doute pas mal d'autres administrations.

Oui ça marche comme ça, mais les promos sont beaucoup moins importantes...

La taille des promos n'a pas vraiment d'importance. Tout est informatisé de nos jours. A la limite une petite promotion permet de faire la répartition en présentiel mais c'est anecdotique. Puis s'ils sont capables de prendre en compte le classement concours et les diverses priorités, ils sont capables de ne prendre en compte QUE le classement école.

Il y a eu une volonté de l'administration de donner les affectations avant l'école pour éviter les soucis apres mais le résultat n'est pas forcement le mieux Vu que ce système a existé, la DGFIP devrait peut être se rendre à l'évidence que le système était bien mieux avant.

Cette évidence n'est pas probante pour tout le monde : avoir son affectation en fin de scolarité niveau organisation et projection ce n'est pas la joie non plus, personnellement je suis bien content d'avoir une petit idée de ma future affectation au début de ma scolarité.
Les affectations restent dans tous les cas une question complexe, avec un équilibre entre répondre aux attentes du plus grand nombre, en fonction des postes disponibles, en fonction de la situation propre de chacun (familiale handicap ect.), en fonction du "mérite" de tous.
Si on se base sur un classement en fin de scolarité on peut aussi soulever la question de l'inégalité des chances entre les lauréats (les faux externes auront probablement beaucoup moins de choses à apprendre et découvrir que les vrais externes, donc potentiellement une scolarité plus facile).
Enfin un système comme l'autre a ses avantages et ses limites, rien ne me parait idéal, à part peut être un système informatique plus performant qui ferait fi du classement pour que chacun puisse avoir un de ces 5 ou ces 10 premiers vœux de façon presque assurée.

fourmi rouge écrit: Cette évidence n'est pas probante pour tout le monde : avoir son affectation en fin de scolarité niveau organisation et projection ce n'est pas la joie non plus, personnellement je suis bien content d'avoir une petit idée de ma future affectation au début de ma scolarité.
Les affectations restent dans tous les cas une question complexe, avec un équilibre entre répondre aux attentes du plus grand nombre, en fonction des postes disponibles, en fonction de la situation propre de chacun (familiale handicap ect.), en fonction du "mérite" de tous.
Si on se base sur un classement en fin de scolarité on peut aussi soulever la question de l'inégalité des chances entre les lauréats (les faux externes auront probablement beaucoup moins de choses à apprendre et découvrir que les vrais externes, donc potentiellement une scolarité plus facile).
Enfin un système comme l'autre a ses avantages et ses limites, rien ne me parait idéal, à part peut être un système informatique plus performant qui ferait fi du classement pour que chacun puisse avoir un de ces 5 ou ces 10 premiers vœux de façon presque assurée.

J'imagine un algorithme du style :
est que tout le monde peut avoir un de ses 3 premiers voeux :
........oui : fin du calcul
........non : est que tout le monde peut avoir un de ses 4 premiers voeux :
............oui : fin du calcul
............non : est ce que tout le monde peut avoir un de ses 5 premiers voeux ect ect

on peut même rajouter une étape avec :
est ce que 99% des lauréats peuvent avoir un de leurs 3 premiers voeux :
............non : on recommence avec les 4 premiers voeux
............oui : est ce que les 1 % restant peuvent avoir les 10 (ou 11 ou 12 ect.) premiers vœux
................oui : fin
................non : on recommence avec 99 % des lauréats pour les 4 premiers vœux ect. ect.

on peut moduler l’algorithme comme on le veut afin de satisfaire le plus grand nombre ou de privilégier certaines préférences.
cela demande énormément plus de calculs que le système actuel, mais avec un bon algorithme développé dans un bon logiciel ça ne demandera au final pas plus de temps pour convenir au plus grand nombre, évidemment on peut aussi moduler pour garder les règles de priorité actuelles.

De toute façon c'est ce que l'algorithme actuel fait déjà : il regarde suivant le classement au concours.
Remplacer "classement au concours" par "classement après la scolarité" ne change donc rien pour l'ordinateur.
Ça peut changer pour les stagiaires par contre...

NetFlix écrit: De toute façon c'est ce que l'algorithme actuel fait déjà : il regarde suivant le classement au concours.
Remplacer "classement au concours" par "classement après la scolarité" ne change donc rien pour l'ordinateur.
Ça peut changer pour les stagiaires par contre...

l'algorithme actuel est basé sur le classement (en fonction des postes à pourvoir et avec des places à "gagner" dans le classement pour les priorités) donc comme tu dis Netflix que l'on fasse ce classement avant ou après la scolarité, au final ça ne changera certainement pas grand chose au global ( les 1ers auront probablement un de leurs 5 premiers vœu, et les derniers n'auront peut être pas leur 150e vœu pour stéréotyper un peu, à la différence que selon le classement, scolarité ou concours, les classements ne seront pas tout à fait les mêmes, ainsi que 6 mois de plus à attendre son affectation en cas de classement après scolarité).

Ce que je suggère est tout à fait différent par contre : on ne prend plus en compte le classement au mérite et on essaie de faire en sorte que tout le monde puisse avoir un de ses n premiers vœux, de façon à ce que les premiers soient un peu "lésés" ou ils n'auraient peut être que leur 10e vœu au lieu du 3e, par contre les derniers pourront également avoir leur 10e ou 11e vœu au lieu du 163e, tous les candidats auraient leur "n" ième vœu d'assuré et ça implique de faire tester à la machine tous les ordres, tous les "classements" possibles et imaginable des lauréats de sorte que la totalité des lauréats puisse avoir au maximum leur "n" ième voeu ("n" pouvant être 5, 6 15 ect le but étant que n soit le plus proche de 1 en fonction des postes disponibles et des vœux de tous, cf l'algorithme).

Tout ça est théorique bien sur, à ce jour nous ne savons pas combien de lauréats sont insatisfaits de leur affectation, est ce que les lauréats seraient vraiment plus satisfaits avec leur 22e vœu qu'avec leur 104e, est ce que l'algorithme que j'explique permettrait d'assurer le 5e ou 10e vœu de l'ensemble des candidats ou de n'assurer que le 37e ou 55e vœu, on peut aussi se demander quelle place la DGFIP et la fonction publique veut donner aujourd'hui à la méritocratie et donc si un algorithme sans classement au mérite aurait une chance d'avoir sa place ici ?