Groupe de travail 2014-2015 - ÉCONOMIE

Sur de sujet, c'est intéressant de parler des critiques autour du PIB et du débat actuel entre le développement durable et la croissance. En gardant le même rythme, la planète ne tiendra pas, comment repenser le développement ?

Après la trame classique est de faire une thèse antithèse : positif - hausse du niveau de vie, amélioration des conditions de travail, inventions scientifiques, enrichissement de certains pays (Chine, Corée du Sud)...négatifs : les inégalités n'ont pas boougé depuis les années 80, pays en développement toujours aussi pauvres (afrique sub saharienne), chômage de masse.

En raisonnant niveau théorie, évidemment opposition entre classiques et keynésiens.
Pour : équilibre naturel du marché entre offre et demande (main invisible de Smith, avantage comparatif de Ricardo et approche libérale de Friedman : seul un homme libre sur un marché dérégulé peut permettre un développement économique.
Contre ! conséquence du modèle libéral : dérégulation des marché financiers dans les années 80 (moment charnière : autorisation des marchés dérivés dans la finance sous Reegan en 84 qui abouti sur la crise de 2008).
Solution : intervention de l'Etat dans l'économie comme le préconise Keynes.

Il faut faire attention à être un peu plus nuancé car dans ma rapide synthèse, j'ai bien conscience de ne pas être neutre. En même temps dans la fonction publique, faire l'apologie du système libéral pourrait être mal vu !!

En essayant de décortiquer les rapports de délibération du Jury de l'année dernière pour le B, j'ai cru comprendre que pour l'épreuve d'économie les Jurys reprochaient au contraire une prose trop critique et pas assez neutre, je pense qu'il faut faire attention à ne pas se montrer trop partisan dans sa copie :

"ECONOMIE
Le niveau de connaissances reste moyen même s’il est moins faible que l’année dernière.
La gestion du temps est souvent mal maîtrisée et le style jugé trop journalistique se
traduisant par l’absence de neutralité."

Nicobox, très beau contour du sujet même si je déplore en peu l'absence d'une part:
- De la remise en question de la notion même de la croissance au profit du développement qui est plus impactant et plus perceptible en terme d'amélioration du niveau de vie des ménages;
- De l'autre l'IDH (indice du développement humain) qui retient un certains nombre de variables cibles pour mesurer le niveau de vie: éducation, santé etc

Je compléterais en évoquant également le fait qu'il est peu pertinent de comparer les croissances des pays développés et de ceux émergeant car les taux de croissance ne tiennent pas compte des écarts pré-existants. (Les pays en voie de développement ont un fort taux de croissance qui s'explique en grande partie par le rattrapage du retard pris dans la croissance mondiale sur les pays développés).

Je rappellerais également le lien existant entre la croissance et l'inflation et donc évoquerais peut-être rapidement le lien entre la valeur marchande d'un bien et la masse monétaire en circulation.

Bonjour à tous,
Ravi de voir que les échanges s'intensifient sur ce groupe de travail... les résultats de préadmissibilité étant tombés.
Bravo pour la proposition de plan NicoBx.
Je rebondis sur l'intervention de Kebhab: j'ai lu moi aussi le rapport du jury et je pense aussi que tout la gageure (car assez souvent les plans sont en Thèse, antithèse, synthèse), est d'avoir un propos argumenté et construit sans que le correcteur ne sente que l'on ait pris partie.

Pour ma part, je suis intéressé par certaines parties mal ou pas traitées par le VUIBERT "tout en un" comparativement au programme officiel (je pense que nous sommes quelques un à l'avoir acheté). Plutôt le chapitre II: enjeux et déterminants de la mobilité sociale; cohésion sociale et instances d'intégration; contrôle social.