Affectation concours C DGFIP 2017-2018

MattGone écrit: De toute façon il veulent supprimer les RAN donc bientôt on sera tous affecter à un département entier

Les affectations ALD au département c'est en 2019 pour certains départements tests ( comme le 33 par ex)
2020 pour le reste.
Donc non, le statut à la disposition du directeur continue avec encore plus de flexibilité pour le directeur. (D'après ce que j'ai compris les nouveaux en 2020 seront encore ALD mais tous départementaux.)
Ensuite, les titulaires qui ne seront plus soumis à un délai de séjour pourront demander à être affectés ''en dur'' à une mission/ville. Mais cette réforme étant voulue pour évidemment offrir de la flexibilité aux directeurs pour réformer/fusionner, on peut se douter que ça va se durcir.
Tout ça est encore en projet et en lien avec cap22. Bruno Parent ne se cache pas , il veut avoir de la liberté pour réformer.
Comprendre: les mutations en cours de carrière risquent d'être plus compliquées, changer de filière aussi.
Les directions auront plus de latitudes pour ''choisir'' comment remplir les positions. Contrairement à pré 2020, les titulaires sur poste/mission ne feront qu'une demande de mutation sur une direction. Ils feront ensuite des souhaits que le directeur local examinera. S'il décide que tel avec 20 ans d'expérience en gestion publique locale irait mieux à tel endroit, il peut forcer cette affectation locale. Si cet agent voulait en fait passer côté impôt dans telle ville, tant pis pour lui.
La carrière, les notes d'un agent seront examinées un peu comme une candidature.

Aïe aÏe aïe ça ressemble de plus en plus aux techniques employées dans le privé :ohmy:

chtidunkerquois écrit:

taco16 écrit:

Angkor écrit: ça avance petit à petit, un ami m'a dit qu'ils avaient reçu le mouvement de mutation des agents de catégorie C administratifs :ohmy:

Même pas
Des départs peuvent très bien ne pas être compensés. Au contraire, d'autres postes peuvent recevoir de nouvelles affectations avec les fusions.
Avec le chantier des réorganisations et les grands chiffres ( retraites, aléas de la vie, congés parentaux etc etc) tout est possible. Et c'est pas fini.
Je suis ALD dans ma deuxième année et je ne sais pas où le grand Manitou va m'envoyer en septembre dans ma ran.
Dura lex sed lex.

Le statut d'ALD sont amenés à disparaitre, donc ceux qui sont ALD auront un poste fixe à l'avenir.

La promo d'agents rentrée en juin 2016 aura fait ses trois ans d'ALD quand ils mettront en place la mut' au département puisque généralisé pour 2020 (sauf les départements qui expérimentent cette nouvelle mesure peut-être ?) alors que les ALD précités pourront demander un poste fixe en décembre 2018 pour septembre 2019.

taco16 écrit:

MattGone écrit: De toute façon il veulent supprimer les RAN donc bientôt on sera tous affecter à un département entier

Les affectations ALD au département c'est en 2019 pour certains départements tests ( comme le 33 par ex)
2020 pour le reste.
Donc non, le statut à la disposition du directeur continue avec encore plus de flexibilité pour le directeur. (D'après ce que j'ai compris les nouveaux en 2020 seront encore ALD mais tous départementaux.)
Ensuite, les titulaires qui ne seront plus soumis à un délai de séjour pourront demander à être affectés ''en dur'' à une mission/ville. Mais cette réforme étant voulue pour évidemment offrir de la flexibilité aux directeurs pour réformer/fusionner, on peut se douter que ça va se durcir.
Tout ça est encore en projet et en lien avec cap22. Bruno Parent ne se cache pas , il veut avoir de la liberté pour réformer.
Comprendre: les mutations en cours de carrière risquent d'être plus compliquées, changer de filière aussi.
Les directions auront plus de latitudes pour ''choisir'' comment remplir les positions. Contrairement à pré 2020, les titulaires sur poste/mission ne feront qu'une demande de mutation sur une direction. Ils feront ensuite des souhaits que le directeur local examinera. S'il décide que tel avec 20 ans d'expérience en gestion publique locale irait mieux à tel endroit, il peut forcer cette affectation locale. Si cet agent voulait en fait passer côté impôt dans telle ville, tant pis pour lui.
La carrière, les notes d'un agent seront examinées un peu comme une candidature.

Je n'ai pas compris tout à fait la même chose.
Ma compréhension est que les agents recrutés et ceux encore ALD pourront demander un poste fixe en local (mais soumis au blocage de 3 ans sur le département)mais qu'ils ne l'obtiendront que s'il y a des postes vacants. La question à se poser c'est est-ce qu'il n'y aura pas d'autant plus de suppression de postes vacants afin de maintenir des ALD et une flexibilité plus importante...
Le surplus d'agents vis à vis des postes vacants sera donc ALD département.

Par contre, je te rejoins sur les difficultés de mutations dans le futur.
D'une en raison du blocage de deux ans suite à mutation (trois pour les nouveaux ou ceux qui sont promus), ensuite dans le changement de filière. C'est d'ailleurs tout bêtement l'avenir des SIP qui est en jeu.
La fusion des services de recouvrement particuliers / entreprise / amendes / produits locaux est à l'étude.
Le travail en SIP qui va changer et des rumeurs qui parle d'un transfert de cadre C des SIP vers les SIE (qui auront la gestion du recouvrement du PAS)
Le glissement progressif des dossiers moyens enjeux vers les PCRP, la fin programmée de la taxe d'habitation (même si il faudra encore et toujours placé les gens dans les bons locaux et que ce fait semble omis des discussions en haute sphère).

Je terminerais juste en me disant qu'à terme, pour notre administration (peu ou prou autour de 2022 ^^'), nous aurons nous aussi des recrutements sous contrat privé et la fin (ou la limitation) du recrutement au statut.

Angkor écrit: Aïe aÏe aïe ça ressemble de plus en plus aux techniques employées dans le privé :ohmy:

Tu t'attendais à quoi d'autres?
Il ne faut pas croire tout ce que disent les médias ou certains pseudos économistes sur les agents publics.

Oui, j'ai été à l'Assemblée générale d'un syndicat pour m'informer.
On y parle d'un projet de management '' à la orange'' pour réformer progressivement la dgfip et la fonction publique.
Les règles actuelles gênent pour les fusions/fermetures/réorganisations, les découpes par ran aussi : on va les supprimer.
Les possibilités ( avantageuses c'est vrai) de changer facilement de filière, de métier à la dgfip coûtent cher ? Il faut payer des formations à un agent qui sera improductif de longs mois? On laisse le choix au directeur départemental de l'affecter où il semble bon. ( Adieu donc le changement de métier facile)
Le recours au privé est déjà en cours : poursuites de masses par huissier privé pour les trésoreries, contractuels de droit privé dans les services informatiques ( avec tout ce que ça implique d'avoir des fonctionnaires et des privés précaires dans les mêmes bureaux)
Je comprends qu'avec la digitalisation il faille évidemment moderniser, fusionner, rationaliser la dgfip.
Je suis étonné tous les jours par les méthodes d'un autre âge employées dans ma trésorerie. Mes collègues ne savent pas se servir d'un tableur, pas travailler efficacement sur informatique. Nos méthodes sont lentes, causes d'erreurs et de stress.
Il y aussi une certaine infantilisation et deresponsabilisation du contribuable/usager , habitué à être pris par la main.
Tout ça, ok. La simplification, le prélèvement à la source, la fin de la TH, incomprise et injuste, ok.
Mais les projets à très court terme sont drastiques et peut-être même pas vraiment rentables. L'extérnalisation c'est bien joli, mais quand c'est mal préparé ça coûte cher, très cher ( services de l'eau passés au privé, services des autoroutes...)
Les temps changent. ( Dit la grenouille :silly: )

Management "à la Orange" ou "à la Poste".
Quand on connaît le traitement réservé aux rares vestiges encore fonctionnaire à la Poste, ça donne pas envie de suivre leurs pas. Là, peu importe la compétence de l'agent, c'est son statut et ce qu'il représente qui dérange.

M'enfin, quoi qu'il en soit, tout cela se fera et l'Histoire a déjà démontré que c'est pas forcément mieux quand on donne un service public à la gestion d'une entreprise commerciale dont le but est de réaliser du profit.