concours contrôleur des finances publiques 2021 option droit

  • J-rondin
  • Portrait de J-rondin
  • -- Très impliqué --
  • -- Très impliqué --
Plus d'informations
il y a 3 ans 5 mois - il y a 3 ans 5 mois #165675 par J-rondin
Je viens apporter mon expérience personnelle sur la préparation et mon ressenti pour cette épreuve de droit.

Je m'étais préparé en tentant de refaire les annales des 4 dernières années et je me suis aperçu que les cas pratiques couvrent un large programme mais ce sont des connaissances "de surface" qui sont demandées. L'épreuve de droit peut en rebuter plus d'un à cause de la densité du programme mais l'utilisation d'un mémento pour les différentes matières est largement suffisant à mon sens. En effet, par exemple, les sûretés (hypothèque, gage, etc.) ne sont pas forcément étudiées dans les premières années de droit mais on peut facilement retenir les principes qui y sont afférents sans rentrer dans les détails avec les classements de sûreté.
À l'inverse, la dissertation demande des connaissances assez poussées mais j'ai pu remarquer que c'était très souvent du droit constitutionnel ou du droit commercial sur un point très précis, comme par exemple la lettre de change ou les pouvoirs du Président sous la Vème République, c'est sur ces notions qu'il faut accentuer les révisions et miser sur un livre d'exercices avec des sujets de dissertation sur ces deux matières pour mettre toutes les chances de son côté.

L'année dernière j'ai eu 15 à cette épreuve, essentiellement grâce à la dissertation ("l'extension du domaine de la loi"), j'ai limité la casse sur les cas pratiques qui faisaient appel à des connaissances de 1ère année de droit qui me paraissaient bien lointaines avec mon master de droit :lol:
Le contenu est très important mais n'oubliez pas que la forme l'est tout autant avec la présentation de la dissertation mais aussi le raisonnement juridique pour les cas pratiques.

Bonnes révisions et bon courage à vous. :study:

CFIP 2020 : Admis LP 150-170
Dernière édition: il y a 3 ans 5 mois par J-rondin.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Camden, Karibou007, Yonji

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Karibou007
  • Portrait de Karibou007 Auteur du sujet
  • -- Très impliqué --
  • -- Très impliqué --
Plus d'informations
il y a 3 ans 5 mois #165676 par Karibou007

J-rondin écrit: Je viens apporter mon expérience personnelle sur la préparation et mon ressenti pour cette épreuve de droit.

Je m'étais préparé en tentant de refaire les annales des 4 dernières années et je me suis aperçu que les cas pratiques couvrent un large programme mais ce sont des connaissances "de surface" qui sont demandées. L'épreuve de droit peut en rebuter plus d'un à cause de la densité du programme mais l'utilisation d'un mémento pour les différentes matières est largement suffisant à mon sens. En effet, par exemple, les sûretés (hypothèque, gage, etc.) ne sont pas forcément étudiées dans les premières années de droit mais on peut facilement retenir les principes qui y sont afférents sans rentrer dans les détails avec les classements de sûreté.
À l'inverse, la dissertation demande des connaissances assez poussées mais j'ai pu remarquer que c'était très souvent du droit constitutionnel ou du droit commercial sur un point très précis, comme par exemple la lettre de change ou les pouvoirs du Président sous la Vème République, c'est sur ces notions qu'il faut accentuer les révisions et miser sur un livre d'exercices avec des sujets de dissertation sur ces deux matières pour mettre toutes les chances de son côté.

L'année dernière j'ai eu 15 à cette épreuve, essentiellement grâce à la dissertation ("l'extension du domaine de la loi"), j'ai limité la casse sur les cas pratiques qui faisaient appel à des connaissances de 1ère année de droit qui me paraissaient bien lointaines avec mon master de droit :lol:
Le contenu est très important mais n'oubliez pas que la forme l'est tout autant avec la présentation de la dissertation mais aussi le raisonnement juridique pour les cas pratiques.

Bonnes révisions et bon courage à vous. :study:


Merci J-rondin.
J'ai enregistré ta copie, je pense que tu as amplement mérité ton 15/20.

"La critique est aisée mais l’art est difficile" (Philippe Néricault Destouches). AAFIP (Concours 2017, admis en 10/2018, affectation département 92 d'abord en SIP puis en Trésorerie Mun en 09/2019). Inscrit concours externe CFIP 2021.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Yonji, J-rondin

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • J-rondin
  • Portrait de J-rondin
  • -- Très impliqué --
  • -- Très impliqué --
Plus d'informations
il y a 3 ans 5 mois #165677 par J-rondin

Karibou007 écrit:
Merci J-rondin.
J'ai enregistré ta copie, je pense que tu as amplement mérité ton 15/20.


De rien, si ça peut aider un ou plusieurs candidats, j'en serais le premier ravi.
Regarder les copies des candidats des années précédentes, c'est également un bon apprentissage de ce qui peut être reproduit mais aussi de ce qui peut être amélioré. :)
Bon courage à vous pour les écrits, peu importe les suites données au concours: report d'épreuves, oral éventuel en visio, ou autres, ne lâchez rien ! ;)

CFIP 2020 : Admis LP 150-170
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Karibou007, Yonji

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Karibou007
  • Portrait de Karibou007 Auteur du sujet
  • -- Très impliqué --
  • -- Très impliqué --
Plus d'informations
il y a 3 ans 5 mois #165798 par Karibou007
Bonjour à tous.

J'ai besoin d'un éclaircissement concernant l'absence d'une personne mariée (pendant la période de la constatation de l'absence pas après le jugement déclaratif d'absence donc avant les 10 ans).
Normalement la personne n'ayant pas encore perdue la personnalité juridique, j'ai bien compris qu'elle si elle mariée, normalement son mariage demeure.
Son époux/épouse peut-elle se remarier ? (et donc divorcer du premier mariage) ?
J'imagine que la personne ne doit pas devoir attendre 10 ans avant de pouvoir se remarier ?
Peux ton utiliser l'un des cas de divorce (genre altération du lien conjugal) ?

"La critique est aisée mais l’art est difficile" (Philippe Néricault Destouches). AAFIP (Concours 2017, admis en 10/2018, affectation département 92 d'abord en SIP puis en Trésorerie Mun en 09/2019). Inscrit concours externe CFIP 2021.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Yonji

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Bull97
  • Portrait de Bull97
  • Bébé
  • Bébé
Plus d'informations
il y a 3 ans 5 mois #165800 par Bull97
Hello !

Très bonne question ! En réalité, divorcer est un droit dès lors que le cas d'ouverture est prévu par la loi.
Dans le cas présent, le conjoint de l'absent pourra demander le divorce en invoquant les articles 237 et 238 du Code civil relatifs à l'altération définitive du lien conjugal.

www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI...06423089/2005-01-01/

J'espère avoir répondu à ta question ! Force à nous ;)

« Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme » W.Churchill

AAFIP 2020 externe (Septembre 2020) - Admis LP
Contrôleur IFIP externe 2021 - Admissible mais pas d'oral
IFIP 2021 externe - Admis LP
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Yonji

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.