Aménagement de poste : crainte de la direction.

Bonjour.
En décembre 2019, j'étais commerçant indépendant et j'ai été victime d'un violent braquage à l'arme blanche. A cette époque, j'étais en profession indépendante et cet épisode traumatisant m'a contraint à vendre mon commerce et à passer le concours de la fonction publique C. Je fus suivi en psychanalyse pendant 1 an et sous traitement médicamenteux en raison de fortes terreurs nocturnes et état de stress post traumatiques (SPT).
Je suis depuis 8 mois AGENT C en SIP et tout se passe bien, car je ne faisais pas d'accueil. Cependant tout dernièrement m'a direction m'a imposé de gérer l'accueil physique du centre des impôts, derrière un guichet face à des personnes non identifiées et j'ai très mal gérer cette situation qui me remémore mon agression. Etant donné que ma direction était informée de mes séquelles mais qu'ils m'ont volontairement catapulté à ce poste, j'ai été placé en arret maladie par mon médecin traitant (dépression) et la médecine du travail a proposé à ma direction un aménagement de poste, sans accueil physique ni open-space.
Depuis, je suis dans l'attente de leur réponse et j'angoisse car j'ai 45 ans et en plein COVID il me serait dur de retrouver un travail.
Mon employeur, la DGFIP, peut-elle me licencier face à cette proposition d'aménagement pour mon SPT?
Je suis bien entouré par ma famille et mes amis, et même par le syndicat Solidarité Finances, mais en ce moment je broie beaucoup de noir et j'ai peur pour l'avenir.
Merci de votre conseils.
Nicolas.

Non ils ne peuvent pas.

Merci beaucoup chtidunkerquois ! C'est (un peu) rassurant.

Comme le dit Chti'Dunkerquois, ils ne peuvent pas. Il est navrant de constater que ta direction était au courant de cela et qu'elle a tout de même changé d'affectation en te plaçant à l'accueil. 
L'aménagement de poste peut se faire facilement car tu étais auparavant non affecté au guichet donc d'un point de vue "technique", cela est possible et n'engendre aucun frais.
Il n'y a que "l'individu-> chef" qui peut mettre des bâtons dans les roues.... mais si nécessaire, fais intervenir ton syndicat. Un rapide "rappel à l'ordre" de ta direction devrait tout faire rentrer dans l'ordre.
Bon courage.
 

Essayes de voir avec le correspondant handicap local et le médecin de prévention aussi.