[AAFIP 2017] Un jour, une mise en situation (J11)

on ne sait plus sur quel pied danser !! que faire alors.. si le jury nous pose la question on est censé repondre quoi du coup

Tu réponds ce qu'il te semble le plus logique. Pour moi, il n y a pas une réponse type, mais plusieurs réponses possibles.

Si on refuse le cadeau (chocolats), on doit le faire avec respect de l'usager, si on est sec, on ne respecte pas la charte Marianne.

Si on accepte le cadeau, il faut prévenir son supérieur, et ce cadeau est collectif et on ne doit pas faire de contrepartie financière avec l'usager en question (moins d'IR, par exemple).

Comme le dit chtidunkerquois, dans la théorie, il faut dire non, dans la pratique, ce n'est pas forcément vrai. Dire Oui ou Non, ok, mais avec de bons arguments.

Une réponse de ce style :

"Je ne veux pas de vos chocolats, partez !" sera autant pénalisée que cette réponse :

"Tiens des chocolats, je les planque et je les mange en douce".

Ce ne sera pas éliminatoire, mais ça pourra être un peu pénalisant. Voilà.

Dans les services le plus souvent vous accepterez les cadeaux...mais a oral vous refusez poliment, s'il insiste vous pouvez toujours en parler au chef, mais le refus est le plus logique.

alizambre écrit:

alizambre écrit:

Marseille écrit:

Yonji écrit: Après la question que je me pose, faut-il d'abord prévenir son supérieur si une vieille dame nous offre du chocolat ou peut-on prend seul l'initiative ? Et si le chef est occupé, on refuse ?

On doit respecter les ordres du chef sauf ordre illicite.

Bonne question

Le guide déontologique n’est pas très clair à ce sujet. Il est mentionné qu’il est est formellement proscrit de l’acceptation de gratifications versées ou d’avantages quelconques procurés par les administrés
mais il est également mentionné dans le paragraphe suivant [En effet, l’agent de la DGFiP exerçant à l’égard des contribuables une fonction régalienne, rien ne saurait justifier la remise de dons, de cadeaux ou l’octroi d’avantages à son profit sous quelque forme que ce soit. Ainsi un agent ne doit, en aucun cas, solliciter ou contracter des prêts avec ou sans intérêt auprès de contribuables qui relèvent de sa compétence. En tout état de cause, face à de telles propositions l’agent de la DGFiP doit avoir une attitude empreinte de transparence et de prudence et, à ce titre, doit en toute hypothèse consulter son supérieur hiérarchique.

Mais pourquoi consulter son supérieur en toute hypothèse s’il est formellement proscrit d’accepter?

on ne sait plus sur quel pied danser !! que faire alors.. si le jury nous pose la question on est censé repondre quoi du coup

parce qu'après si on prend en compte les instituteurs et les ATSEM qui sont respectivement des fonctionnaires de l'éducation et fonctionnaires territoriaux,ils reçoivent de nombreux cadeaux en fin d'année ou en période de fête..sont ils corrompus pour autant ?

Parce que malgré tous les chocolats et les bisous que j'ai filé à mes profs et instit' j'ai toujours eu des mauvaises notes en math....Alors que si je file une gratification (quelque soit sa nature) à quelqu'un qui représente un pouvoir régalien et bin c'est pas pareil hein!!! Alors oui bien sur dans les faits le chef te dira d'accepter et partager avec les collègues...Mais le principe est aucun cadeau n'est accepté !

D’ailleurs j’ai vu une autre MES , similaire à celle-ci, qui demandait ce qu’on faisait si on surprendrait notre supérieur reçevoir de la part d’un contribuable des bouteilles de champagne.

Prévenir le N+2? ( je parle en théorie, entendons-nous bien)

Marseille écrit: D’ailleurs j’ai vu une autre MES , similaire à celle-ci, qui demandait ce qu’on faisait si on surprendrait notre supérieur reçevoir de la part d’un contribuable des bouteilles de champagne.

Prévenir le N+2? ( je parle en théorie, entendons-nous bien)

Et oui ...